Les inventeurs dans l’énergie

Regroupement des fiches individuelles

Inventeurs

Théoriciens

Textes en partie tirée du livre Énergie libre et Technologies disponible sur Amazon.fr
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John KEELYJohn KEELY (1837-1898)

John KEELY construisit une machine qui creusait un tunnel dans la roche en pulvérisant la pierre. Son invention avait l’air de faire fondre la roche aussi vite que la machine avançait.

Il libéra l’énergie dans l’eau d’une manière similaire à celle des chercheurs d’aujourd’hui, à savoir en créant avec des ondes sonores de toutes petites bulles dans l’eau, qui, lorsqu’elles éclatent, libèrent de l’énergie. Des observateurs ont vu un moteur fonctionner avec l’énergie libérée par cet appareil que Keely appelait son Libérateur.

Keely, qui avait une grande sensibilité musicale et de l’intuition, faisait ses découvertes en expérimentant. Ses connaissances musicales lui permirent de construire des machines comme on construit des instruments de musique – comme dans la construction d’un violon, ses machines étaient construites pour répondre à des tons harmonieux, et non discordants. Mais le fonctionnement des machines de Keely était largement tributaire de ce qu’il appelait les « timbres vibratoires » du constructeur – les rythmes de respiration et des ondes cérébrales de la personne. C’était comme si un violon ne pouvait être joué que par celui qui l’avait fabriqué. C’est pourquoi la construction de ses machines n’était pas seulement une simple affaire de réglage de bobines électriques ; elles étaient beaucoup plus sensibles que des machines habituelles. Et malgré ses connaissances avancées en science vibratoire, même Keely ne comprenait pas pourquoi ses inventions marchaient. Il n’a pas réussi non plus à construire des machines que d’autres personnes que lui pouvaient faire fonctionner.

Cercle de John KEELY

Cercle de John KEELY

Selon Pond, Keely découvrit plus de quarante de ce qu’il appelait les lois fondamentales de la nature. Parmi d’autres réalisations attribuées à Keely, on compte aussi la création de fréquences de portée extrêmement élevée, ainsi que des travaux dans les domaines des moteurs acoustiques, de l’ultrason, et du contrôle des pressions extrêmes et du vide. Parfois, il est difficile de se rappeler que ces travaux datent du dix-neuvième siècle.

Pourquoi ne connaît-on pas plus les travaux de Keely aujourd’hui, et pourquoi la communauté scientifique ne s’y intéresse-t-elle pas ? Une des raisons est que Keely n’utilisait pas une terminologie scientifique pour décrire son travail – il ne parlait pas le langage de la science. Et aussi, il était tellement en avance sur la science de son temps que, comme pour Tesla, ses travaux étaient tout bonnement ignorés par beaucoup de scientifiques.

Ce qui distinguait réellement Keely, était sa capacité de diriger cet orchestre atomique, sa capacité de faire faire à l’atome ce qu’il voulait, lui. Pond raconte que Keely à découvert comment réunir deux vibrations pour en faire naître une troisième, complètement différente. Il utilise l’exemple d’une cantatrice d’opéra faisant éclater un verre à vin avec sa voix, ce qui relève de la méthode du matraquage. À l’opposé, celle de Keely serait de faire fondre le verre, puis de le remodeler en ajoutant une minuscule quantité d’énergie pour l’ajuster à la sonorité exacte.


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Walter RUSSELLWalter RUSSELL (1871-1963)

Walter RUSSELL (1871-1963) est un autre chercheur en énergie dont les travaux sont réétudiés. Selon les archives de la fondation RUSSELL, Nikola TESLA aurait été tellement impressionné par les théories de Walter RUSSELL, qu’il lui conseilla d’enfermer ses connaissances au Smithsonian pendant mille ans, en attendant que l’humanité soit devenue capable de les utiliser de manière responsable. RUSSELL était un artiste, musicien, philosophe et auteur adulé. Il enseignait la science avec tellement de succès que l’Académie des Sciences américaine le récompensa d’un doctorat honoris causa.

Des chercheurs modernes ont été en mesure de confirmer les travaux de Russell. Dans les années 90, trois hommes du Colorado – le chercheur en chimie, Ron KOVAC, l’ingénieur en électricité, Toby GROTZ, et le médecin naturopathe, Tim BINDER – cédèrent à des recherches approfondies en laboratoire, pour voir si les théories et les expériences de RUSSELL tenaient la route. La réponse fut oui. Le trio a répété l’expérience que RUSSELL avait faite en 1927 – et qui fut en ce temps déjà vérifiée par les laboratoires Westinghouse – qui démontrait une méthode bon marché et efficace de production d’hydrogène. Ceci permettait le développement d’une économie basée sur l’hydrogène comme carburant (issu de l’eau, donc basé sur l’abondance et non pas la rareté).

La charte périodique de RUSSELL

La charte périodique de RUSSELL

RUSSELL a aussi construit un appareil qu’il a nommé Générateur Optique à Dynamo- RUSSELL, qui, prétendait-il, avait capté l’énergie de l’espace. Le travail de détective entrepris par Toby GROTZ permit de retrouver les plans originaux de cet appareil dans une cave au Colorado, qui pouvait produire plus d’énergie qu’il n’en consommait.

En 1959, des officiers du NORAD de Colorado Springs rendirent visite à RUSSELL et à sa femme Lao, son assistante en recherches, dans leur maison en Virginie. Ils convinrent que les RUSSELL devraient régulièrement faire un rapport sur leurs découvertes. Le 10 septembre 1961, le couple rapporta que le générateur RUSSELL était opérationnel, et que le Président des Etats-Unis pouvait annoncer au monde qu’il disposait d’une nouvelle source d’énergie sans danger.

Toutefois, la conviction des RUSSELL d’avoir expliqué un moyen de convertir l’énergie de l’espace en énergie électrique, n’a attiré l’attention de personne, si ce n’est celle du NORAD, et il n’existe aucune source officielle qui dise ce que le NORAD en a fait. À l’époque, la science traditionnelle qualifia la découverte de « non scientifique », et le public n’en a jamais entendu parler.

Aujourd’hui, les chercheurs en nouvelles énergies sont très intéressés par les théories sur lesquelles est fondé le générateur RUSSELL. RUSSELL disait que l’univers est constitué d’énergie électrique, et que la nature multiplie l’énergie en concentrant cette électricité (ou énergie de l’espace) jusqu’à formation de la matière, comme par exemple une étoile ou une planète. L’appareil de RUSSELL recrée cette accumulation naturelle d’énergie.


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Thomas Henry MORAYThomas Henry MORAY (1892-1974)

Thomas Henry MORAY (1892-1974) découvrit les écrits de Nikola TESLA en 1900, lorsque, étant petit garçon, il disposait d’un laboratoire à domicile à Salt Lake City dans l’Utah. Un certain paragraphe s’ancra dans sa mémoire : TESLA y disait que l’univers était parcouru par une forme d’énergie, et que si cette énergie était mise en mouvement, elle pourrait être utilisée pour générer du courant. Le jeune MORAY releva ce défi.

MORAY, fils d’un homme d’affaires, devint ingénieur en électricité et poursuivit son rêve – l’idée que l’humanité pourrait exploiter l’énergie du cosmos en stimulant et en amplifiant les oscillations existantes dans l’espace. MORAY, non seulement croyait en cette idée, mais il l’a prouvée publiquement. Son Appareil à Énergie Radiante marchait pendant des jours sans s’arrêter, convertissant l’énergie de l’espace en électricité utilisable, preuves et témoignages d’autorités respectables à l’appui. Cet appareil, posé sur le coin d’une table, ne contenait aucune pièce mobile, et produisait une étrange sorte d’électricité qui alluma des ampoules, chauffa un fer à repasser et fit tourner un moteur. Mais l’appareil de MORAY fut détruit, et sa famille subit toutes sortes de harcèlements, probablement par ceux qui ne voulaient pas qu’un tel appareil fût disponible pour le grand public. Aujourd’hui, ses fils essaient de reprendre le travail là où il l’a laissé.

Notes de MORAY

En 1939, MORAY utilisa un appareil spécialement conçu qui produisait cinquante kilowatts d’électricité utilisable. Selon un physicien, des scientifiques distingués assistèrent aux expériences. L’Appareil à Énergie Radiante de cinquante cinq livres pompait de l’énergie de manière très fiable du va-et-vient énergétique de l’espace. Les expériences de MORAY montrèrent que l’énergie vient sur terre par vagues successives, comme les vagues de la mer, et il dirigea ces vagues d’énergie à l’intérieur de son appareil. Des rapports établis par des témoins sérieux disent que l’appareil fonctionnait pendant des jours entiers sans montrer aucun signe de défaillance. MORAY fit œuvre de pionnier en utilisant des transistors dans son appareil, ce qui prouve que MORAY était très en avance sur son temps.

Les supporters de MORAY prétendent qu’il avait inventé le transistor dix ans avant les laboratoires Bell. Que ces revendications soient justes ou fausses, MORAY aurait de toute évidence dû être mentionné dans les livres d’histoire, ne serait-ce que pour son Appareil à Énergie Radiante, qui promettait d’être un moyen d’accéder à une nouvelle énergie propre.


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HendershotLester HENDERSHOT (1898-1961)

Lester HENDERSHOT (1898-1961) – Selon son fils et une douzaine d’amis et associés, son appareil de vingt livres convertissait l’énergie du champ magnétique terrestre en électricité suffisante pour faire marcher une télé et une machine à coudre en même temps, pendant des heures dans son salon.

Le but de HENDERSHOT n’était pas d’inventer un appareil à nouvelle énergie. Au début des années 20, il cherchait à concevoir un compas amélioré, et construisit un petit appareil qui interagissait avec le champ magnétique de la terre. A sa grande surprise, son appareil se mit à tourner comme un moteur. HENDERSHOT en conclut que le mouvement de rotation de la terre créait une friction avec son champ magnétique tout comme le tournoiement d’une balle entourée d’étoffe crée une friction avec cette étoffe, et que son appareil était capable de capter l’électricité engendrée par cette friction. Au fur et à mesure qu’il bricolait à sa découverte, il finit par obtenir un appareil qui produisait suffisamment de courant pour faire marcher une petite radio et allumer une ampoule de 120 volts en même temps.

Système HendershotLester HENDERSHOT disparut alors de la scène publique pendant des décennies, jusqu’à ce que Ed SKILLING le rencontrât dans les années 50 par l’intermédiaire d’une connaissance commune. SKILLING et cette connaissance emportèrent l’appareil peu ordinaire de HENDERSHOT au laboratoire de SKILLING, mais ne réussirent pas à le faire marcher. SKILLING rapporta l’appareil, en pensant qu’il ne lui restait plus qu’à laisser tomber le projet et de le classer comme canular. Mais les choses ne se passèrent pas ainsi.

Avant que SKILLING ne quittât la maison de HENDERSHOT, le petit Mark, âgé de sept ans, tripota un bouton de réglage de l’appareil, jusqu’à ce que l’ampoule, qui faisait office de témoin de la puissance de sortie, s’alluma. SKILLING savait déjà, pour l’avoir vérifié, qu’il n’y avait pas de batteries cachées. Donc il savait aussi que l’ampoule avait été allumée par la seule énergie qui sortait de la machine elle-même. Partant, SKILLING resta sur le projet. Toutefois, les HENDERSHOT étaient les seuls à savoir faire marcher l’appareil, et Lester ne savait pas comment le copier, ni comment le reproduire à une plus grande échelle. « Je ne suis pas un de ces théoriciens, moi, j’expérimente dans tous les sens », dit-il.


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Viktor SCHAUBERGERViktor SCHAUBERGER (1885-1958)

Viktor SCHAUBERGER (1885-1958) était garde forestier au début du siècle, et passait d’innombrables heures à regarder les turbulences tourbillonnantes (des spirales à trois dimensions) dans l’eau des rivières sauvages. À l’époque, son employeur était un prince autrichien ; la famille royale possédait une immense zone de forêts vierges, ce qui permit à SCHAUBERGER d’étudier, pendant des années, les processus de la vie dans les montagnes qu’il avait sous sa garde.

Selon l’un de ses biographes, SCHAUBERGER aurait vu des choses inouïes dans cet écosystème vierge. C’est ainsi qu’il observa, par exemple, comment un lac isolé qui n’était pas alimenté par de l’eau courante, se régénéra lui-même en formant un tourbillon d’où jaillit finalement un immense jet d’eau. Le soir, dans une cascade éclairée par un clair de lune, il comprit que l’eau avait un état énergétique accru, lorsqu’il aperçut des pierres monter à la surface de l’eau. Ce qu’il voyait dans les mouvements et les dessins de la nature était un vortex, une sorte de spirale. Fidèle à sa devise « comprendre la nature, puis imiter la nature », cet observateur génial inventa ce qu’il appela des « machines vivantes ». Les technologies énergétiques actuelles sont principalement fondées sur l’explosion, un mouvement qui se dirige vers l’extérieur, comme la combustion de l’essence ou la fission de l’atome. Les machines de SCHAUBERGER, au contraire, fonctionnaient selon le principe d’un mouvement spiralé vers l’intérieur, ou d’implosion. Bref, il avait découvert comment produire de l’énergie électrique d’une manière radicalement différente, en travaillant en harmonie avec les mouvements créatifs de la nature.

Viktor SCHAUBERGER schémaDeux Américains persuadèrent Viktor (alors âgé de soixante-treize ans) et son fils Walter de partir pour les Etats-Unis. Les nazis avaient obligé Viktor à travailler à son générateur d’énergie dans un camp de prisonniers, sinon il ne revoyait plus sa famille. Maintenant, un consortium promettait de fabriquer ses appareils à énergie salutaires. C’était quelque chose qu’il avait toujours voulue. Mais les hôtes des SCHAUBERGER ne tardèrent pas à révéler leur manque de sincérité – ils n’étaient pas pressés du tout à développer son générateur. Lors de son séjour aux États-Unis, Viktor avait dû signer un engagement, qui lui interdisait d’écrire sur ou de parler de ses inventions passées ou futures, cela afin d’obtenir l’autorisation de rentrer chez lui. Le consortium possédait maintenant tous les droits sur les secrets de son générateur à implosion. Sur le chemin du retour, Viktor pleurait en répétant : « Ils m’ont tout pris, tout. Je ne m’appartiens même plus. » Cinq jours après leur retour, il mourut, le cœur brisé. Au lieu d’avoir été récompensée pour son travail, la vie de Viktor SCHAUBERGER se termina dans le désespoir.


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Wilhelm REICHWilhelm REICH (1897-1957)

Tout comme Walter RUSSELL, l’inventeur d’un autre appareil à nouvelle énergie était un homme très cultivé. Wilhelm REICH (1897-1957) était un scientifique autrichien, devenu plus tard américain, et un inventeur fameux dans des domaines allant de la psychiatrie à la biologie. Tous ses travaux le conduisirent à une découverte unificatrice : celle d’une énergie de vie pulsante, présente partout, à des degrés divers.

REICH appela cette énergie l’orgone , parce qu’il l’a découverte en premier dans des organismes vivants. En 1948, le pédagogue réputé A.S. NEILL d’Angleterre, a vu un petit moteur tourner dans un atelier dans le Maine. Il était seulement relié à un « accumulateur d’orgone » sans aucune autre source d’énergie. Son ami, Wilhelm REICH, était le fier inventeur de cette construction. « C’est l’énergie du futur », dit REICH. Pourquoi REICH n’a-t-il pas continué ses recherches dans ce sens, alors qu’il était un inventeur productif ? « Mon travail, c’est les découvertes, et je laisse aux autres le soin de les appliquer », disait-il dans une lettre à NEILL.

Wilhelm REICH figureBien que REICH découvrît l’orgone pour la première fois durant ses recherches en psychiatrie et en biologie, il s’est aperçu qu’on pouvait s’en servir comme force motrice. En 1947, il acheta un compteur Geiger afin de détecter les radiations cosmiques, puisqu’il pensait que l’orgone avait des propriétés comparables à celles des rayons cosmiques qui arrivent constamment dans notre atmosphère depuis l’espace. Lorsqu’il mit le compteur à l’intérieur d’un accumulateur d’orgone (un caisson destiné à capter et à concentrer l’orgone), le compteur enregistra les mêmes valeurs que celles d’une radiation environnante normale. […] Quelques mois plus tard, il reprit le compteur Geiger et l’essaya de nouveau ; il s’aperçut qu’il cliquetait 6 000 fois par minute, ce qui était surprenant.

Après avoir fait quelques tests, REICH pensa que le compteur Geiger avait été saturé d’orgone. Un an plus tard, il s’aperçut que des tubes à vide – le genre de tubes qu’on trouvait jadis dans les postes de télé – avaient aussi subi une influence, à force de baigner dans cet environnement concentré en orgone. Ces tubes montraient les effets puissants de l’orgone en émanant une forte lumière bleu-violet. Ceci conduisit REICH à essayer d’utiliser ces tubes pour faire marcher un moteur : un exploit dont ont témoigné cinq membres de son équipe de recherches. Partant de ces expériences et d’autres, REICH pensa que l’électricité statique et l’orgone étaient liés. L’électricité statique est de l’électricité au repos, contrairement à l’électricité dynamique, qui passe dans un courant, comparable à l’électricité qui fait que vos cheveux se dressent sous le peigne en hiver, en opposition avec l’électricité qui passe dans les fils dans votre maison. REICH pensait que l’orgone était la seule énergie primaire, similaire à l’électricité statique, dans le sens où elle imprègne de larges espaces sans irriter les êtres vivants dans ces espaces. L’électricité dynamique, par contraste, est une forme d’énergie plus grossière qui excite les êtres vivants.

En 1954, la FDA, dans une tentative d’interdire l’utilisation des accumulateurs d’orgone en physiothérapie, ordonna que tous les livres reliés de REICH soient retirés de la circulation. Ses livres brochés, ainsi que ses périodiques, furent brûlés par des employés du gouvernement. Tout ce qui mentionnait le mot « orgone » partit littéralement en fumée. REICH a été condamné à deux ans de prison, parce qu’il avait refusé d’obéir à l’injonction de ne pas publier son matériel. Il mourut en prison en 1957.


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ShouldersKen SHOULDERS (1927-2013)

Ken SHOULDERS (1927-2013) – Au début des années 60, SHOULDERS a beaucoup participé au développement de la technologie moderne des microcircuits. Ensuite, il travaille à un concept encore plus élaboré : les amas de charge à haute densité. C’est un concept qui promet beaucoup dans le domaine de l’énergie de l’espace, car ces amas toriques microscopiques ont un rendement énergétique plus de trente fois supérieur à la quantité d’énergie qu’ils consomment pour produire cette énergie.

Au fil des ans, SHOULDERS accumula le matériel nécessaire à équiper son propre laboratoire, ce qu’il fit en 1968. Comme Nikola TESLA, le père de la nouvelle énergie, SHOULDERS fit une découverte qui pourrait discréditer ses travaux précédents en technologie des microcircuits. Ce fut une découverte due au hasard. Autour de 1980, des physiciens ont introduit SHOULDERS dans le Stevens Institute de Hoboken, dans le New Jersey, où il vit d’étranges structures de particules qui ressemblaient à des fils – ce que les scientifiques appellent des filaments de vortex. Après avoir travaillé pendant quelque temps là-dessus, SHOULDERS découvrit que ce n’étaient pas des fils du tout, puisqu’ils étaient pratiquement aussi larges que longs. Ils ressemblaient à des fils sur les instruments des chercheurs, parce que les chercheurs ne purent jamais arrêter le mouvement très rapide de ce qui apparaissait comme de grosses mouchetures. Lorsque SHOULDERS réussit à avoir des images précises de ces mouchetures, il s’aperçut que c’étaient de petites structures en forme de perles. On les désigne plus simplement par amas de charge, ou charge clusters, bien que SHOULDERS les appelle Electrum Validum (E.V.), ce qui veut dire « charge intense ».

Shoulders schémaQu’est-ce qu’un amas de charge ? L’idée fondamentale d’un amas de charge est très simple. C’est une grappe d’environ 100 millions d’électrons très serrés les uns aux autres ; un électron étant la partie de l’atome qui tourne autour du noyau. SHOULDERS a été en mesure de créer des conditions telles que les électrons se détachèrent de leurs noyaux pour se regrouper sous forme de remarquables petites grappes cylindriques, très stables, ressemblant à de petites couronnes. « C’est l’effet électronique le plus fou jamais vu », dit SHOULDERS, qui appela ses créations « de petits moteurs d’une vaste complexité et en fait increvables »

Quoique cet amas de charge soit très simple, la science conventionnelle a beaucoup de mal à accepter son existence, parce qu’il viole une loi de la physique qui dit que « des charges électriques de même nature, qu’elles soient positives ou négatives, se repoussent. » Et comme les électrons ont tous une charge négative, la science conventionnelle dit qu’ils ne devraient pas s’agglutiner.

Hal PUTHOFF, à travaillé avec des amas de charge, et il pense que la force qui maintient les électrons ensemble est due à un effet qui porte le nom d’un physicien néerlandais, Hendrik CASIMIR. L’effet CASIMIR fait référence à la tendance qu’ont deux petites plaquettes métalliques parfaitement lisses, placées à une courte distance l’une de l’autre, à se rapprocher. PUTHOFF explique l’effet de la manière suivante : imaginez deux plaquettes de métal en suspension dans l’espace, l’une proche de l’autre. Comme les plaquettes se protègent l’une l’autre de l’énergie de l’espace venant d’une direction, l’énergie de l’espace qui appuie sur les deux plaquettes dans la direction opposée, les envoie l’une contre l’autre, en libérant de l’énergie sous forme de chaleur.

Shoulders schéma 2SHOULDERS se sert de l’effet CASIMIR pour endiguer un plasma froid – un état gazeux spécial qui conduit l’électricité – afin d’obtenir de la chaleur et des amas de charge. Il utilise de l’électricité statique, comme celle de l’étincelle qui s’échappe de la poignée d’une porte lorsqu’on frotte ses pieds sur un tapis. Dans le système de SHOULDERS, cette électricité fournit les électrons qui vont s’amasser. Un amas de charge est en fait une charge électrique comprimée en une forme visible. Si SHOULDERS est admiratif mais perplexe devant ces minuscules entités, c’est qu’elles semblent dotées d’une sorte d’intelligence – elles ont un pouvoir d’auto-organisation. Les amas de charge apparaissent sous des formes de taille différentes, mais leur organisation et leur comportement sont uniformes. Ils ressemblent souvent à une bague ou à un collier faits de minuscules couronnes. SHOULDERS dit : « C’est une loi de la nature encore inexplicable pour le moment. » SHOULDERS a découvert le lien entre les amas de charge et l’énergie de l’espace, lorsqu’il tenta de trouver ce qui pouvait bien fournir des quantités d’énergie assez importantes pour que des électrons soient empêchés de se repousser et qu’ils s’agglutinent en minuscules grappes serrées. Leur haute énergie rend les amas de charge très puissants (ils sont capables de percer des trous dans des carreaux de céramique sans perdre de leur force). À cause de l’effet CASIMIR, l’énergie de l’espace semble correspondre aux indications résultant des expérimentations de SHOULDERS, qui montrent qu’elle est la source vraisemblable de cette énergie.

SHOULDERS a gagné le défi en obtenant en 1991 un brevet intitulé : « Conversion de Énergie en Utilisant une Charge de Haute Densité ». Cet événement est à marquer d’une pierre blanche : c’est la première fois qu’un brevet dit que l’énergie de l’espace peut être utilisée comme source d’énergie électrique utilisable.

Ken SHOULDERS travaille ensuite avec son fils Steve, et fait d’autres découvertes. Ce que SHOULDERS voit sous son microscope est un nouveau monde, qui porte à croire que les machines du futur seront des milliers de fois plus puissantes que celles d’aujourd’hui. La technologie des amas de charge pourrait bien être une des premières technologies à base d’énergie de l’espace à être commercialisées. Contrairement à d’autres inventions utilisant l’énergie de l’espace, les amas de charge n’ont pas besoin de champs magnétiques, ni de basses températures pour pouvoir fonctionner. Un auteur écrivant sur les nouvelles énergies, Hal FOX, dit que l’amas de charge pourrait bien être l’un des domaines les plus prometteurs de la recherche depuis le transistor. Les amas de charge ne fournissent pas seulement de l’énergie propre et abondante. Selon PUTHOFF, on pourrait fabriquer tout un éventail de produits basés sur la technologie des amas de charge.


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Wingate LIMBERTSONWingate LAMBERTSON (1920-2010)

Wingate LAMBERTSON (1920-2010) – En Floride, le Dr Wingate LAMBERTSON allume une série d’ampoules avec, dit-il, l’électricité de l’énergie dans la pièce. LAMBERTSON est un ancien directeur de la Science and Technology Commission du Kentucky, et il lui a fallu des années pour vaincre son scepticisme académique face à ceux qui prétendaient pouvoir obtenir quelque chose avec rien – que l’énergie disponible gratuitement dans l’espace pouvait être captée et utilisée à des fins pratiques.

Après plus de vingt ans de recherches et d’expérimentations, LAMBERTSON est aujourd’hui sûr que l’énergie de l’espace peut être transformée en une source de courant fonctionnelle, grâce à un procédé qu’il a appelé le Monde en Neutrinos (World Into Neutrinos = WIN). Il a l’intention de fabriquer de petits éléments, qui seront probablement placés à l’extérieur de la maison, sur une petite fondation en béton, comme le sont aujourd’hui les conditionneurs à air, et reliés par des fils au tableau électrique principal dans les maisons. Leur prix : 3 000 $ ; on pourra les acheter ou les louer – c’est moins cher que d’acheter ou de louer une voiture.

La partie la plus importante du processus WIN est l’E-dam de LAMBERTSON, et le composant le plus important de l’E-dam est le cermet. Le Cermet est un composite de céramique et de métal thermorésistant, inventé en 1948, que la NASA envisagea d’utiliser dans les tuyères de ses fusées et dans les ailettes des turbines des moteurs à réaction. LAMBERTSON, qui passa presque toute sa carrière à travailler sur les céramiques perfectionnées, est en train de tester quel cermet conviendrait le mieux à son appareil. L’E-dam contient une plaque de cermet en forme de disque d’environ 7,5 centimètres de diamètre, placée entre des plaques métalliques de même dimension. Le processus débute par une charge électrique (en réalité un courant d’électrons) fournie par une source d’énergie standard. La charge coule dans l’E-dam, où elle est retenue dans le cermet : « il stocke les électrons comme un barrage retient habituellement l’eau », dit LAMBERTSON. Quand le barrage est ouvert, les électrons sont libérés. Lorsqu’ils accélèrent, les électrons filants gagnent en énergie grâce à l’énergie de l’espace présente dans l’E-dam. Ce gain en énergie permet à l’appareil de libérer plus de puissance qu’il n’en consomme. Le flot d’électrons pénètre alors dans l’objet qu’on veut faire fonctionner, comme par exemple une ampoule, et entre ensuite dans un autre E-dam pour un nouveau cycle. LAMBERTSON dit que le procédé ne peut jamais être dangereux, si la production d’énergie était trop importante, les E-dams surchaufferaient et arrêteraient le système.

Pendant des années, LAMBERTSON était plus intéressé à prouver que le procédé permettait d’obtenir de l’énergie, plutôt qu’à savoir combien d’énergie était gagnée, puisqu’il pensait que l’adaptation du procédé à des rendements plus élevés était un problème technique relativement simple. Lorsque la première de ses trois demandes de brevets fut rejetée, il le prit finalement très bien, car cela l’obligea à étudier plus attentivement les bibliographies de l’énergie de l’espace. À l’automne 1994, il avait amélioré le procédé au point qu’il produisait deux fois plus d’énergie qu’il n’en consommait.


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 John HUTCHISONJohn HUTCHISON (1945-)

John HUTCHISON (1945-) est un scientifique autodidacte. Lorsqu’il était encore enfant à Vancouver, il découvrit Nikola TESLA dans des livres, et il effraya ses voisins lorsqu’il expérimenta les bobines TESLA dans son arrière-cour. Entre vingt et trente ans, il eut un problème de santé qui lui valut une petite rente d’invalidité. Il a vécu pendant des années de manière très solitaire, fouinant dans des magasins d’excédents militaires et chez les ferrailleurs, à la recherche de matériels électriques rares, qu’il rapportait chez lui en bus.

La vie de HUTCHISON changea de manière radicale lorsqu’en 1979, alors qu’il mettait en route une série d’appareils à haute tension, il ressentit quelque chose le frapper à l’épaule. C’était une pièce de métal qu’il rejeta dans la direction d’où elle semblait provenir, mais elle vola en l’air et revint le frapper. Ceci fut à l’origine de sa découverte de l’effet HUTCHISON. Lorsque ses bobines TESLA, son générateur électrostatique et ses autres installations créaient un champ électromagnétique complexe, de grosses pièces métalliques commençaient à léviter, puis à monter au plafond et certaines éclataient. Qu’est-ce que l’effet HUTCHISON ? Comme c’est souvent le cas dans le domaine des nouvelles énergies, personne ne peut l’expliquer avec certitude. Quelques théoriciens pensent que l’effet est dû à des champs électromagnétiques opposés qui s’annulent mutuellement en créant un puissant courant d’énergie de l’espace.

HUTCHISON construisit un appareil qui fonctionnait à l’énergie de l’espace, de la taille d’un four à micro-ondes. Le convertisseur HUTCHISON était basé sur le principe de résonance de TESLA. TESLA avait fait la démonstration de ce principe en donnant régulièrement des impulsions d’énergie rythmées dans ses bobines électriques, chaque impulsion arrivant avant que l’énergie de l’impulsion précédente ait eu le temps de tomber. Ceci permit d’avoir des quantités d’énergie toujours plus élevées, comme un enfant qui s’élèverait toujours plus haut sur sa balançoire. HUTCHISON capta la même énergie pulsante et rythmée en utilisant des cristaux de titanate de baryum, un matériau qui peut capter les impulsions de certaines fréquences électromagnétiques, comme une radio intercepte certaines fréquences radio. Quand le cristal a des pulsations rythmées, ou entre en résonance, il produit du courant électrique. Puis il dépassa la technologie du prototype. Il possédait maintenant un nouveau secret qu’il appela « Dirt Cheap » parce que de vulgaires pierres font partie de ses composants. Ce nouveau procédé naquit de ses expériences avec le titanate de baryum.

Comment HUTCHISON pouvait-il profiter de cette vie paisible et présenter quand même au public un produit à l’énergie de l’espace sans faire trop de vagues ? Il dit avoir trouvé une stratégie tout à fait particulière : en construisant des soucoupes volantes miniatures qui fonctionnent à l’électricité produite par le procédé Dirt Cheap, et en les vendant comme jouets marchant à l’énergie de l’espace. HUTCHISON pense qu’un jouet non nuisible à l’environnement, qui s’allume sans piles, fascinera les gens au point qu’ils chercheront à acheter des convertisseurs de l’énergie Dirt Cheap capables d’alimenter des appareils plus puissants. Et peut-être le procédé Dirt Cheap pourra-t-il aider à nous guider vers un monde de nouvelles énergies non polluantes.


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Floyd SWEETFloyd SWEET (1937-2011)

Floyd SWEET (1937-2011) – Pendant des décennies, les chercheurs en nouvelle énergie parlèrent de la possibilité de traiter un aimant de manière à ce que son champ magnétique soit en constante oscillation ou vibration. En de rares occasions, SWEET observa ce phénomène, appelé auto-oscillation, dans des transformateurs électriques. Il sentit qu’on pouvait l’appliquer à des fins utiles, comme la production d’énergie par exemple.

SQM - Floyd SWEETSWEET pensa que s’il trouvait le moyen précis de faire vibrer ou perturber le champ de force d’un aimant, le champ continuerait de vibrer de lui-même. C’était comme si une cloche continuait de sonner après avoir été frappée. Comme d’habitude, SWEET qui disait recevoir les idées dans ses rêves, reconsidéra ses connaissances sur les aimants en quête d’une nouvelle inspiration. Il savait qu’on pouvait utiliser des aimants pour produire de l’électricité, et il voulait savoir s’il pouvait obtenir de l’électricité à partir d’un aimant autrement que par le procédé standard de l’induction. Ce procédé veut que l’on fasse passer un aimant le long d’une bobine de fil conducteur comme le cuivre ou que l’on déplace une bobine dans le champ d’un aimant. Ce changement dans le champ magnétique produit du courant électrique dans le fil de cuivre.

SWEET voulait garder l’aimant en position fixe et seulement faire vibrer son champ magnétique. Cette vibration, à son tour, devait engendrer un courant électrique. Un chercheur en nouvelle énergie compare l’auto-oscillation au mouvement d’une feuille d’un arbre caressée par une douce brise. Il n’y a pas de mouvement de va-et-vient dans la brise et pourtant la feuille se balance. SWEET pensait que si l’énergie de l’espace pouvait être captée et utilisée comme la brise, le champ magnétique aurait le même comportement que la feuille. Il suffisait à SWEET de donner une petite quantité d’énergie pour que le champ magnétique se mette en mouvement, l’énergie de l’espace maintiendrait ce mouvement.

Appareil Floyd SWEETVers 1985, il inventa une série d’aimants spécialement conditionnés, entourés de fils. Pour tester son appareil, SWEET fit passer un courant dans la bobine de fil autour de l’aimant. Il en résulta que la bobine perturba le champ de l’aimant. C’était comme si SWEET avait arraché le champ magnétique de sa position et l’avait mis en mouvement. Puis SWEET brancha sur la bobine une ampoule de douze volts (le type utilisé pour les lampes de poche). Si l’appareil produisait de l’électricité, l’ampoule devait s’allumer. Les résultats dépassèrent toutes les attentes de SWEET. L’électricité qui sortit de la bobine était d’une telle intensité qu’il sortit un éclair de l’ampoule : la charge électrique qu’elle avait reçue la fit fondre.

L’inventeur était sidéré par cet éclair aveuglant d’où venait tant d’énergie ? Il retourna à sa table de travail pour concevoir d’autres modèles. SWEET avait besoin d’une théorie qui pouvait expliquer sa découverte effrayante, quand il se souvint d’avoir entendu parler lors d’une émission sur une radio locale, de Thomas BEARDEN, un officier de l’armée à la retraite et physicien du nucléaire, et de John BEDINI, un expert en électronique. SWEET appela BEDINI, qui s’arrangea pour que BEARDEN rende visite à SWEET. BEARDEN vit ce curieux appareil tirer près de six watts d’électricité de l’air, alors qu’il n’utilisait qu’une infime fraction d’un watt pour fonctionner.

BEARDEN s’en donna à cœur joie dans des tests, et fut très heureux de voir que ce petit appareil incarnait les concepts non orthodoxes qu’il avait décrits au fil des ans, les concepts de base de l’énergie de l’espace. Il nomma l’assemblage d’aimants et de bobines de fils de SWEET le Tube Triode Amplificateur du Vide (Vacuum Triode Amplifier = VTA). BEARDEN en conclut que l’appareil servait de porte de passage à l’énergie de l’espace, qui allait s’emmagasiner dans un circuit électrique. L’aspect le plus surprenant de l’appareil de SWEET, c’est qu’il produisait beaucoup plus d’énergie qu’il n’en consommait. Dans quelles proportions ? Avec un modèle de 1988, SWEET s’aperçut qu’en alimentant l’appareil avec 330 micro watts – 330 millionièmes de watt – les bobines de fil du VTA produisaient plus de 500 watts d’électricité utilisable, soit près de un million et demi de fois la mise.

Appareil 2 Floyd SWEETIl s’est avéré que le VTA produisit quelques effets très bizarres, mais BEARDEN était préparé à ce genre de choses grâce à ses expériences de chercheur. En 1987, BEARDEN demanda à SWEET d’expérimenter l’anti-gravité. BEARDEN avait calculé que la machine de six livres pourrait se mettre à léviter lorsqu’elle atteindrait la puissance de 1500 watts, mais que, parallèlement, les aimants pourraient exploser à ce même degré de puissance. Il conseilla à SWEET de limiter le rendement d’énergie à 1000 watts. Un VTA serait placé sur une balance pour qu’on puisse bien vérifier son poids, et il serait relié à une série de douilles. En vissant les ampoules sur les douilles, on soutirerait le courant.

Environ une semaine plus tard, BEARDEN étant retourné en Alabama, SWEET, lui téléphona les résultats pendant qu’il vissait, une à une, dix ampoules de cent watts sur les douilles. L’appareil perdit progressivement jusqu’à 90 % de son poids originel.SWEET et BEARDEN arrêtèrent l’expérience pour des raisons de sécurité, avant que l’appareil ne fût en mesure de décoller et de voler. Pourquoi le VTA perdit-il du poids ? Selon la théorie de BEARDEN, la force d’attraction de la gravité peut se transformer en force de répulsion sous certaines conditions. BEARDEN dit aussi que l’énergie de l’espace a une pression, définie comme densité énergétique. Si la pression au-dessus d’un objet est réduite pendant que la pression sous l’objet est intensifiée, l’objet sera attiré vers le haut. Le VTA avait dû transformer la densité énergétique en attirant de l’énergie de l’espace.

Un ingénieur de tests, Walter ROSENTHAL de Californie, qui a aidé beaucoup d’inventeurs en difficulté à tester leurs appareils, se souvient d’un incident que SWEET lui avait raconté. Il se produisit alors que SWEET cherchait à documenter son expérience sur l’antigravité : « On observa comment la machine perdait du poids de manière tout à fait régulière, alors qu’on la chargeait de plus en plus (en connectant les ampoules), jusqu’à ce que, tout d’un coup, Floyd entendit un bruit énorme, comme s’il se trouvait à l’intérieur d’un gigantesque tourbillon d’air, mais sans réel déplacement d’air. Le bruit avait été entendu par Rose, dans une autre pièce de leur appartement, ainsi que par d’autres personnes à l’extérieur de l’appartement. » Cette expérience fut confirmée par un chercheur en énergie de l’espace canadien, qui a entendu un bruit similaire lors de l’une de ses expériences. Un autre effet inhabituel du VTA de SWEET était la production de froid, alors qu’un équipement électrique produit généralement de la chaleur. L’intérieur du VTA avait une température d’environ vingt degrés de moins que l’air ambiant. Plus on chargeait l’appareil, plus il se refroidissait. Quand par accident les fils du VTA court-circuitaient, ils donnaient un éclair de lumière très blanche et on s’apercevait qu’ils étaient couverts de givre. Un jour, SWEET toucha l’appareil pour un court instant : sa peau fut arrachée par le gel.


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Bruce DE PALMABruce DePALMA (1935-1997)

Bruce DePALMA (1935-1997) – La découverte de DePALMA vint aussi d’une simple expérience. Il fit tourner un roulement à billes (des billes en acier comme on en trouve dans les flippers) à très grande vitesse, les lança en l’air et prit toute une série de photos en accéléré. Il découvrit à sa grande surprise qu’elles étaient montées plus haut et retombées plus vite que des roulements à billes qu’on n’avait pas fait tourner avant de les lancer. Il pensa que cela signifiait que ces roulements à billes interagissaient avec une nouvelle forme d’énergie ce que nous appelons aujourd’hui l’énergie de l’espace.

La fascination de DePALMA grandit encore lorsqu’il lança deux roulements à billes, l’un tournant vers la droite, l’autre tournant vers la gauche. Il s’aperçut que les roulements montaient et retombaient à des vitesses différentes, ce qui le laissa supposer que chacun interagissait avec cette source d’énergie inconnue d’une manière différente. Ensuite, il constata que lorsqu’un objet tournant vient heurter un autre objet, il rebondit plus loin que s’il ne l’avait pas fait tourner. Tout comme lors des expériences avec les roulements à billes, les résultats semblaient indiquer qu’un objet puisait de l’énergie dans l’espace en tournant.

Son intuition lui permit, petit à petit, de connaître les propriétés des aimants tournants, et de faire une découverte sur l’énergie qui devait encore plus changer sa vie. DePALMA étudia les écrits du Britannique Michael FARADAY (1791-1867), ce fameux pionnier en électricité et magnétisme. FARADAY est très connu pour avoir inventé le générateur à induction bipartite, un appareil qui, quant à ses principes de base, est encore utilisé de nos jours pour obtenir de l’électricité. Mais en 1831, FARADAY a aussi inventé ce qu’il appelait un générateur homopolaire. Il découvrit qu’on pouvait collecter de l’électricité à partir d’un disque de cuivre tournant, quand le disque tourne avec les aimants, au lieu de tourner le long des aimants, comme c’est le cas dans le générateur à induction.

DePALMA a appelé son appareil la N-Machine, N signifiant « à l’énième degré », parce qu’il considère que la machine a un potentiel de rendement presque illimité, et aussi parce qu’il suppose qu’un aimant se branche sur l’énergie d’une autre dimension. Il pense que les aimants créent une distorsion de l’éther, qui permet à l’énergie de l’espace de couler dans la machine.

De 1978 à fin 1979, Bruce DePALMA et ses assistants se servaient de l’atelier d’une communauté en Californie (la communauté spirituelle Sunburst) pour construire le prototype d’un générateur appelé le générateur homopolaire Sunburst. Après un an de perfectionnements, ils commencèrent à faire des tests sérieux en 1980. Les résultats des tests avec le Sunburst dirent que le générateur produisait plus d’énergie qu’il n’en consommait, et que la N-Machine était beaucoup plus performante qu’un générateur classique.


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Bertil WERJEFELT ()

Bertil WERJEFELT () Dans les années 70, WERJEFELT devint conscient, comme beaucoup d’autres, des problèmes que pose la pollution des combustibles fossiles. C’est pourquoi il utilisa ses connaissances en ingénierie pour mettre au point un générateur fonctionnant à l’énergie tirée des champs magnétiques. Les générateurs classiques qui utilisent des aimants sont confrontés à un problème appelé résistance magnétique.

Cette résistance est un reste de magnétisme qui ralentit la rotation du rotor, la partie qui déplace soit les aimants devant une bobine électrique, soit la bobine devant les aimants, selon le modèle de générateur. WERJEFELT améliora le générateur classique ; il y ajouta un système tournant spécial qui annule la résistance magnétique en la neutralisant avec les champs de force d’aimants additionnels. Il en résulte que le générateur donne plus de courant avec la même consommation d’énergie. On peut alors se poser la question de savoir d’où vient cet excès d’énergie. WERJEFELT dit : « je ne sais pas ; ce pourrait être de l’énergie (de l’espace) ou quelque chose que nous ne connaissons même pas. »

Les modèles expérimentaux de WERJEFELT n’ont pas encore atteint le stade préliminaire de la fabrication en série – ils ont seulement donné, à chaque fois, un rendement d’énergie supérieur à leur consommation pendant quelques minutes. Mais les résultats sont assez impressionnants pour qu’il ait envie de continuer. Par exemple, un jour, son générateur a indiqué une production de 450 watts pour une consommation de 160 watts, donc un rendement presque triple. Il pense que son équipe a résolu les problèmes techniques les plus gênants, et que des générateurs électriques à aimants pourront être commercialisés dans quelques années pour les besoins de chaque jour.

En 1990, WERJEFELT envoya des informations sur sa découverte à de grosses sociétés comme General Electric et Westinghouse aux Etats-Unis, Siemens en Europe, Hitachi et Sumitomo au Japon. La plupart des réponses furent : « C’est impossible. » D’autres le remercièrent en disant : « Appelez-nous lorsque vous aurez obtenu le brevet. » Il se révéla que les Japonais étaient très intéressés par les aimants et l’énergie. En octobre 1993, la télévision japonaise diffusa un programme, L’Énergie du Rêve, au cours duquel le scientifique japonais Teruhiko Kawai présenta un appareil semblable à celui de WERJEFELT.

Des équipes de recherche japonaises bien financées ont créé, à partir de cette découverte, des éléments fiables pour des moteurs existants. WERJEFELT passa deux jours avec un représentant de Sumitomo et apprit que les moteurs japonais marchent pendant des heures, des jours et des semaines. Les industriels japonais se tournent vers l’utilisation de ces nouveaux éléments, qui permettront de réduire de moitié la consommation de combustibles fossiles. Le programme à la télévision montra pour exemples, un réfrigérateur, un aspirateur et d’autres appareils d’usage courant, fonctionnant avec de tels moteurs. WERJEFELT, par contre, est plus intéressé à produire de l’électricité. Il estime que si on construisait des centrales électriques en y insérant son générateur à batterie magnétique au lieu des équipements conventionnels, elles pourraient produire entre 15 et 18 fois plus d’électricité.


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Paramahamsa TEWARIDr Paramahamsa TEWARI (1937-)

Le Dr Paramahamsa TEWARI (1937-) ,en Inde, dit que l’idée qu’il y aurait d’énormes niveaux énergétiques dans chaque centimètre carré de l’espace est fausse, à moins que cet espace ne tourne à une vitesse fantastique, « comme un vortex ». Il considère l’univers dans le même mouvement que celui du début de sa création, avec seulement quelques concentrations de matière ici ou là – sous forme de galaxies, de systèmes solaires, de planètes, d’électrons.

Le fait que nous tournions de concert avec lui fait qu’il nous est très difficile de détecter ce mouvement, et donc nous n’avons aucun point de comparaison. C’est comme si nous essayions de ressentir la rotation de la terre sur son axe ; puisque tout tourne, et nous avec, nous ne ressentons pas le mouvement. Un scientifique décrit l’énergie de l’espace comme deux énormes éléphants invisibles qui pousseraient chacun d’un côté d’une porte. Aussi longtemps que leur poussée est de force égale, la porte ne bougera pas. L’énergie de l’espace prend la forme d’une spirale convergente de force centripète.

Paramahamsa TEWARI RLG_ExperimentalMalgré une théorie qui soutient l’abondance universelle de l’énergie de l’espace, beaucoup d’ingénieurs n’arrivent pas à se défaire de l’idée que le monde serait gouverné par une quantité définie d’énergie. Pour être honnête, il faut dire que ces ingénieurs ne veulent pas abandonner cette idée parce qu’elle a très bien fonctionné comme fondement à leurs sciences pratiques. Cette idée est au cœur même de l’Ère Industrielle. Cependant, les théoriciens en nouvelle énergie disent que l’énergie de l’espace ne viole pas les lois sur la conservation de l’énergie, qui veulent que l’énergie ne peut être ni créée, ni détruite. Selon ces théoriciens, cette énergie a toujours existé, et donc n’est pas créée à partir de rien. Elle attend juste d’être mise à disposition de l’humanité.

Le Dr Paramahamsa TEWARI est ingénieur en chef à la Nuclear Power Corporation (NPC) du Ministère à Énergie Atomique. Sa version de la N-machine est appelée Space Power Generator (SPG). Bruce DePALMA est un des Occidentaux à avoir encouragé TEWARI au fil des ans. TEWARI dit : « Sans Bruce DePALMA, je n’aurais pas été capable de construire ma théorie. Il travaillait sur des concepts semblables et m’envoyait toujours ses résultats. » TEWARI est directeur du projet Kaiga de la NPC, dans l’état de Karnataka. Bien que ne disposant que de peu de temps libre pour perfectionner son SPG, TEWARI est très enthousiaste. Le directeur de la NPC, S.L. KATI dit que « le prototype du SPG de TEWARI peut être perçu comme un appareil des plus révolutionnaires. »

Vous pouvez consulter son site ici


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Francisco PACHECOFrancisco PACHECO (1914-1992)

En Bolivie, le jeune Francisco PACHECO (1914-1992) bricolait dans un laboratoire de fortune et devenait un scientifique autodidacte. Un jour, sa vie bascula alors qu’il voulait allumer une cigarette avec une allumette. L’allumette fit exploser des bulles d’hydrogène qui se formaient dans un verre ; leur déflagration creva le plafond de son laboratoire.

Il s’étonna de l’énorme force de l’hydrogène, et il se mit à investir ses compétences dans la construction d’un générateur à hydrogène. Plus de trente ans plus tard, un générateur-Pacheco servit de propulseur à un bateau lors d’une balade mémorable sur l’eau. Le 27 juillet 1974, à Point Pleasant dans le New Jersey, PACHECO fit marcher pendant neuf heures un bateau de huit mètres, avec l’eau de l’océan comme combustible. Son invention séparait l’hydrogène de l’eau de l’océan au fur et à mesure du besoin, pour en utiliser l’énergie. Les implications étaient énormes : voici un réservoir à combustible de la taille d’un océan, rempli d’énergie gratuite. Alors qu’habituellement la fumée des gaz d’échappement se propageait au-dessus de l’océan, ici, les « déchets » du générateur n’étaient que de l’eau claire.

Selon la journaliste Karin WESTDYK du New Jersey, qui a vu fonctionner le générateur de PACHECO et qui l’a interviewé avant sa mort en 1992, PACHECO avait construit des générateurs prototypes qui alimentaient un grand nombre de machines. Mais le jeune homme qui avait plein de rêves en Bolivie, se heurta à un mur d’indifférence et d’incompréhension aux États-Unis.

Francisco PACHECO schemaLe générateur de PACHECO était constitué de plaques de deux métaux différents, placées à l’intérieur d’un container en acier inoxydable. Grâce à un processus qui n’est pas très bien compris, il fut capable de produire de l’électricité dans le générateur, et ensuite d’utiliser cette électricité pour décomposer l’eau de mer en hydrogène et oxygène. PACHECO utilisait son générateur pour faire marcher sa voiture, une motocyclette, une tondeuse à gazon, un chalumeau et même son bateau. Sa fille Irène dit que le bateau avançait de manière plus douce et plus régulière en utilisant l’hydrogène du générateur de son père, qu’avec le combustible fossile qu’il était censé consommer.

PACHECO ne s’avoua toujours pas vaincu, et, en 1977, son prototype fournissait l’énergie dans la maison de 300 mètres carrés de son voisin à West Milford, dans le New Jersey. PACHECO avait pu financer le système en hypothéquant sa propre maison. Il produisait l’électricité, ainsi que de l’hydrogène comme combustible pour la cuisson et le chauffage. Il montra également des becs bunsen et chalumeaux fonctionnant à l’hydrogène pouvant découper des plaques d’acier de deux centimètres d’épaisseur, ainsi qu’un groupe électrogène fonctionnant alimenté en hydrogène.

PACHECO fit la démonstration de son générateur lors de plusieurs congrès et réunions sur les nouvelles énergies. Des scientifiques vinrent le féliciter, et PACHECO redéposa une demande de brevet. En 1990, il obtint le brevet U.S. N°5089107 pour le « Générateur-Pacheco d’hydrogène, bipolaire, à auto-électrolyse. » Toutefois, PACHECO décéda avant qu’il ait eu le temps de mettre ses idées en pratique. Il aura essayé, jusqu’au bout, d’intéresser le monde à son invention, et n’aura jamais été entendu.


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Roger BILLINGS (1948-)

Roger BILLINGS (1948-) a surtout contribué à rendre la technologie de l’hydrogène rentable dans les domaines du coût et de la sécurité. Sa recherche d’une technologie efficace à base d’hydrogène s’appuya sur des principes connus. Beaucoup de professeurs de physique enseignent à leurs lycéens l’équation qui dit que « avec de l’hydrogène et de l’oxygène, on obtient de l’eau et de l’énergie », en montrant comment une allumette fait prendre feu aux bulles d’hydrogène qui montent dans une éprouvette en verre, et les fait éclater en mini-explosions.

Lorsque l’hydrogène brûle à l’air libre, il crée de la vapeur d’eau qui peut être distillée en eau et, par électrolyse, séparée en hydrogène et oxygène. BILLINGS a appris comment incorporer ce cycle de combustion-distillation-combustion dans des systèmes bon marché et sûrs, pour les maisons et les voitures. Sa technologie permet de surmonter un problème que pose l’utilisation de véhicules alimentés en hydrogène, à savoir le manque d’infrastructures comme le système de pipelines, de distribution par camions et de stations-service, qui aujourd’hui distribuent l’essence. Sa pile à combustible peut être montée à l’envers pour produire de l’hydrogène, ce qui permet aux particuliers ou aux automobilistes de stocker l’hydrogène pour être consommé ultérieurement. L’hydrogène a toujours posé un autre problème : le stockage en toute sécurité. BILLINGS a finalement trouvé la réponse dans les hydrures de métal.

Roger BILLINGS schemaBILLINGS parle de tests lors desquels un réservoir d’hydrures de métal complètement rempli d’hydrogène fut jeté dans le feu sans exploser : « l’armée vint et tira des balles incendiaires perforantes dessus, mais elles n’arrivèrent cependant pas à le faire exploser. » Cela veut dire que chacun peut se servir en toute sécurité d’un tel appareil fonctionnant à l’hydrogène.

En 1972, il fut missionné en recherche scientifique à l’Université de Brigham Young, et subventionné par la compagnie Ford. Son but était de découvrir comment éliminer les éléments traces d’oxyde nitrique, qui était le seul polluant dans l’échappement d’une voiture fonctionnant à l’hydrogène. Sa méthode qui consistait à injecter des gouttelettes d’eau dans la chambre de combustion semblait efficace, à en croire les simulations sur ordinateur. BILLINGS et son équipe de collaborateurs partirent à une compétition sur les pistes d’essais de General Motors, dans le Michigan. Leur voiture laissa échapper de la vapeur d’eau et des traces de nitrogène pur. La voiture nettoyait l’air au lieu de le polluer, il y avait moins d’hydrate de carbone sortant du pot d’échappement qu’il n’y en avait dans une quantité égale d’air environnant !

BILLINGS convertit alors une Cadillac Seville à l’hydrogène ; elle eut beaucoup de succès lors du défilé d’inauguration du Président Jimmy Carter en 1977. Puis, il construisit le Hydrogen Homestead, une maison pour sa famille. Elle était équipée d’une cuisine, d’un barbecue, d’une cheminée et d’une tondeuse à gazon qui fonctionnaient tous à l’hydrogène. Des panneaux solaires sur le toit contribuaient à produire l’électricité nécessaire à son système performant de génération d’hydrogène ; la maison était chauffée avec une pompe à chaleur à l’hydrogène.

Lien vers son site ici


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Peter LINDEMANNPeter LINDEMANN

Peter LINDEMANN, historien et consultant en nouvelle énergie de New Mexico, à étudié pendant près de vingt ans les alternatives énergétiques, et il a trouvé que l’idée de TESLA d’un moteur autonome était la plus prometteuse : TESLA pensait que s’il trouvait le moyen de créer une zone froide dans laquelle il pourrait injecter continuellement de la chaleur, il pourrait aussi trouver le moyen d’extraire de l’énergie de cette (différence de) chaleur.

LINDEMANN pense que les chercheurs qui étudient les travaux de TESLA n’ont pas bien compris ce que TESLA entendait par son moteur autonome. Beaucoup d’entre eux pensent que TESLA voulait dire que les effets du magnétisme ou de la gravité, à eux seuls, pouvaient faire démarrer une machine. TESLA disait que ces hypothèses étaient possibles, mais que très probablement elles ne donneraient rien en pratique. De son côté, LINDEMANN dit que TESLA présumait qu’on avait tort de croire que les lois de la thermodynamique s’appliquent toujours et dans tous les cas. Ces lois fixent des limites à la quantité d’énergie qu’une machine peut fournir : elle est fonction de la quantité d’énergie connue qu’on y fait entrer. Le postulat de la deuxième loi de la thermodynamique veut que si on désire que la température dans une maison soit plus élevée ou plus basse que celle qui est à l’extérieur, il faut consommer de l’énergie pour y arriver. TESLA ne voulait pas admettre qu’une définition aussi restrictive soit toujours vraie. TESLA pensait que si des organismes vivants réussissaient à puiser de l’énergie dans leur environnement, pourquoi des machines ne le pourraient-elles pas ?

Peter LINDEMANN schemaLINDEMANN fait la démonstration du concept de TESLA en ouvrant la porte du réfrigérateur dans sa cuisine : « cet appareil est le premier cousin de la machine autonome de TESLA. Il faut alimenter cet appareil en énergie pour obtenir une zone froide. » Un réfrigérateur utilise l’énergie de manière très efficace – pour chaque watt d’électricité consommé, il libère trois fois plus d’énergie sous forme de chaleur dans l’air environnant. Cette efficacité représente un potentiel de surplus d’énergie. TESLA savait qu’un tel appareil devait être réversible – qu’il devait être possible de partir d’une zone froide pour en tirer de l’énergie. Cette énergie serait gratuite, dans la mesure où le consommateur n’aurait pas à payer une compagnie d’électricité, puisque l’énergie vient du soleil et est emmagasinée dans l’air environnant sous forme de chaleur.

Les ingénieurs actuels en nouvelles énergies ont continué les travaux de TESLA et ont construit une machine qui utilise la réfrigération pour produire de l’énergie mécanique. Aujourd’hui, cette technique est appelée la technologie des changements d’état à basse température (Low-temperature Phase Change Technology = LTPC), parce qu’elle travaille avec des fluides qui passent de l’état liquide à l’état gazeux à basse température. Elle pourrait évoluer sous forme d’élément capable de produire l’électricité et l’air conditionné à votre maison. Ainsi, cette technologie serait à la fois respectueuse de l’environnement et décentralisée, vous n’auriez plus besoin de vous relier à un réseau électrique, sauf si vous envisagez de vendre votre surplus d’électricité ou d’en acheter plus si vous en consommez exagérément. LINDEMANN dit qu’une centrale électrique qui utiliserait la chaleur comme source d’énergie, pourrait contribuer à résoudre le problème du réchauffement global.

La conversion de l’énergie thermique des océans (Ocean Thermal Energy Conversion = OTEC) est un autre exemple de l’application de la technologie thermique. Cette technologie utilise la différence entre la température de l’eau plus chaude à la surface des océans et celle plus basse de l’eau en profondeur – une différence d’environ vingt degrés. Un modèle expérimental a produit 50 000 watts sur une grande péniche au large de Hawaï.

Un autre avantage lié à la technologie LTPC est sa rentabilité. Elle est potentiellement 400 fois plus efficace que les systèmes solaires photovoltaïques – des panneaux solaires qui transforment la lumière du soleil en électricité – qu’on trouve sur le marché. La technologie LTPC est aussi plus rentable que l’énergie nucléaire. LINDEMANN dit que « vous pouvez obtenir plus d’énergie avec un système comme celui-ci qu’avec n’importe quel réacteur nucléaire. Ces appareils peuvent être construits à différentes échelles, jusqu’à produire des mégawatts (en puissance). » Un système à LTPC conçu pour utiliser la lumière directe du soleil, aurait un rendement sensationnel. Toutefois, LINDEMANN est plus séduit par les systèmes qui n’utilisent pas la lumière directe du soleil, parce qu’ils seraient à même de fonctionner la nuit, même sous des climats plus froids ou plus nuageux.


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George WISEMANGeorge WISEMAN

Un des inventeurs en tête dans la ruée vers la place du marché vit loin des centres de grande consommation. George WISEMAN vit en Colombie-Britannique, dans une ferme des Rocky Mountains, lorsqu’il ne voyage pas à travers le monde en tant que consultant à l’énergie. Là-bas, entouré de forêts, cet expert en électronique autodidacte écrit des manuels d’introduction destinés aux personnes passionnées par les nouvelles énergies, et fait des expériences dans son atelier rustique.

WISEMAN a mis la technologie LTPC en pratique sous forme d’une pompe à chaleur ; c’est une machine qui puise la chaleur dans une substance dont la température est légèrement plus élevée que la température ambiante. Par exemple, le fait de jeter des effluves chauds d’une usine dans une rivière, fera monter la température de l’eau. Cette chaleur peut être captée par une pompe à chaleur.

George WISEMAN generatorUne pompe à chaleur utilise un fluide qui passe de l’état liquide à l’état gazeux à – 4,4° C ou même moins. Par contre, une machine à vapeur classique utilise un fluide qui passe de l’état liquide à l’état gazeux – vapeur – à une température de 100° Celsius. Donc, au lieu d’utiliser de l’eau bouillante, la pompe à chaleur utilise des fluides dont le point d’ébullition est à basse température. Le changement d’état est un concept relativement simple. Un liquide peut soit refroidir jusqu’à devenir un solide ou s’évaporer sous forme de gaz. Les états solides, liquides et gazeux sont connus comme étant les différentes phases par lesquelles peut passer une substance. Et lorsqu’une substance change d’état, ou elle se contracte, ou elle se dilate. La phase de dilatation crée une pression qui peut alimenter un moteur. Il est plus efficace d’utiliser un fluide à point d’ébullition à basse température qu’un fluide à point d’ébullition à haute température comme l’eau, parce que le premier peut puiser la chaleur quasi dans tout milieu, même s’il est très froid.

Mais bien qu’une pompe à chaleur ne soit pas nuisible à l’environnement, elle perd toujours de l’énergie – la chaleur est perdue par le condensateur de la pompe, la partie qui refroidit le gaz jusqu’à l’état liquide. TESLA conçut une pompe à chaleur sans condensateur, et a donc éliminé la partie qui rejette la chaleur. Le système à LTPC de WISEMAN, construit d’après les plans de TESLA, recycle la chaleur non utilisée afin de rendre le système plus performant. Il peut prendre la chaleur dans l’air, la terre ou l’eau et la convertir en électricité.

La pompe à chaleur de WISEMAN semble tout à fait appropriée pour une ferme, mais que pourraient en faire des citadins ? WISEMAN envisage un certain nombre d’utilisations, puisque la pompe peut puiser dans toute grande source d’énergie qui aurait emmagasiné de la chaleur, comme les mers et les lacs – et même les lacs artificiels. Cela signifie que la pompe de WISEMAN peut, par exemple, être utilisée pour refroidir le réservoir d’eau d’une ville, en réduisant les pertes en eau dues à l’évaporation, et parallèlement la pompe produit de l’électricité pour alimenter les conditionneurs d’air de la ville. WISEMAN pense également que sa technologie peut être utilisée dans l’industrie. Une usine pourrait utiliser la chaleur perdue lors de processus de fabrication divers, pour la convertir en électricité. Ceci réduirait la facture en électricité de l’entreprise et augmenterait sa marge bénéficiaire. Cette production complémentaire d’électricité veut dire que l’usine pourrait revendre du courant à la compagnie électrique, augmentant encore ses profits.

Le système de WISEMAN a deux caractéristiques intéressantes :

  • Un collecteur de chaleur du soleil, bon marché et efficace – une parabole qui ressemble à un radar, recouverte d’un film réflecteur.
  • Un design qui fait appel à des matériaux peu coûteux, ce qui permet à un mécanicien de construire, dans son arrière-cour, un système pour sa maison d’un rendement de 1 à 5 kilowatts pour moins de 1000 $, batteries comprises – c’est-à-dire pour un dixième du prix de revient d’une installation de panneaux solaires classiques.

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Harold ASPDENDr Harold ASPDEN (1927-)

Le Dr Harold ASPDEN (1927-), physicien britannique, est plus occupé durant sa retraite qu’il ne l’a jamais été, et il accumule les succès dans sa carrière en nouvelle énergie. Les théories qu’il a mis des décennies à développer durant son temps libre, font l’objet d’articles enthousiastes dans les journaux sur les nouvelles énergies. La crédibilité d’ASPDEN est renforcée par sa carrière antérieure : il a été pendant dix-neuf ans directeur des procédures des licences européennes chez IBM, et après sa retraite anticipée, il a travaillé pendant neuf ans pour IBM en tant que maître de conférence dans le département électrotechnique de l’Université de Southampton.

Bien qu’il ait cessé ses activités à l’université aujourd’hui, ASPDEN a toujours beaucoup à faire. Son entreprise de recherches, Thermodynamics Limited, a reçu une subvention du gouvernement de Grande-Bretagne pour tester un nouveau type de moteur électrique. Il écrit également pour des publications sur les nouvelles énergies, et envoie ses contributions à un bulletin d’informations sur les nouvelles énergies, afin de pouvoir informer ses collègues de par le monde de ses avancées. ASPDEN est connu pour avoir fait des recherches sur un moteur magnétique révolutionnaire, et aussi pour avoir avancé l’idée que la force des aimants pouvait être utilisée pour des réfrigérateurs silencieux et pour des conditionneurs d’air, sans utiliser des gaz qui détruisent la couche d’ozone.

ASPDEN qui vit en Angleterre, échangeait ses idées avec l’ingénieur John Scott STRACHAN, qui travaillait pour la société américaine Pennwalt en Écosse. Leurs échanges à distance étaient très enrichissants pour l’un comme pour l’autre. Tout comme WISEMAN et d’autres, ils voulaient fabriquer de l’électricité à partir d’une légère différence en température, avec une méthode de réfrigération qui devait remplacer tous les fluorocarbones habituellement utilisés, qui endommagent l’ozone.

Harold ASPDEN schemaASPDEN et STRACHAN jugèrent que la réponse se trouvait dans le développement d’une invention en technologie thermique sur laquelle ils travaillaient déjà. Chez Pennwalt, STRACHAN avait placé un matériau similaire au plastique entre deux films métalliques. Il voulait savoir si cet assemblage, qui produisait une décharge électrique quand il est mis sous pression, pouvait être utilisé dans un appareil médical qu’il était en train de développer. STRACHAN considéra que ce montage était trop sensible à la chaleur pour être utilisé dans ce but, mais lui et ASPDEN pensèrent qu’en y ajoutant un peu de magnétisme, ils pourraient utiliser cet assemblage magnétique pour créer un genre unique de thermocouple générateur d’électricité. Dans un thermocouple, on réunit, ou on couple, deux métaux différents. La nature différente des métaux crée une tension, c’est-à-dire une pression électrique, là où les parties se touchent et qu’on appelle les jonctions. La tension varie en fonction de la température aux jonctions, et c’est pourquoi les thermocouples sont habituellement utilisés dans la science et dans l’industrie comme thermomètres hypersensibles. La tension à la jonction d’un thermocouple est trop faible pour pouvoir être utilisée comme source d’électricité performante. Toutefois, ASPDEN et STRACHAN pensaient qu’ils pourraient perfectionner l’assemblage de plastique et de métal de STRACHAN en appliquant les connaissances d’ASPDEN en magnétisme, et ainsi créer un appareil qui utiliserait la différence en température, et générerait des quantités d’électricité utilisable à partir de puissances d’alimentation relativement faibles (à partir d’un morceau de glace fondante par exemple).

Harold ASPDEN schemaLe duo fonda la société STRACHAN-ASPDEN Limited qui allait détenir les droits conférés par le brevet sur leur appareil. Toutefois, ils n’obtinrent pas facilement le brevet américain. Tout d’abord, l’examinateur aux brevets leur déclara carrément qu’il était impossible que l’appareil STRACHAN-ASPDEN produise de l’électricité. Mais il finit par céder à leurs preuves. Dans quel but l’appareil STRACHAN-ASPDEN pourrait-il être utilisé ? Il pourrait servir dans l’industrie, pour transformer la chaleur perdue en électricité, mais aussi dans des foyers. Une famille qui disposerait d’une serre, pourrait se servir de la différence des températures interne et externe à la serre, pour fabriquer de l’électricité à usage domestique. L’appareil donc pourrait permettre à chacun de générer au moins en partie ses propres besoins en électricité. L’appareil de STRACHAN et ASPDEN pourrait aussi préparer le terrain pour le développement d’une supraconductivité pratique. La supraconductivité se produit lorsqu’un matériau transportant du courant, comme un fil par exemple, perd soudain de sa résistance – la force qui empêche le courant de s’écouler librement. La supraconductivité permet un passage de courant quasi continu dans le matériau.

Harold ASPDEN schema3La supraconductivité ne se rencontre en général qu’à des températures très basses et s’utilise habituellement pour créer de puissants champs électromagnétiques. Toutefois, l’appareil STRACHAN-ASPDEN permettrait d’obtenir la supraconductivité à température ambiante. Et partant, la supraconductivité pourrait servir à créer une source d’électricité utilisable.

Les deux inventeurs restent en contact. STRACHAN, par exemple, travaille avec une succursale d’une société anglaise en recherche optique, qui entretient des relations d’affaires avec ASPDEN. Tandis que ASPDEN travaille à un autre appareil destiné à générer de l’électricité (un moteur magnétique) l’appareil STRACHAN-ASPDEN est dans les limbes. Ses deux inventeurs solitaires furent capables de le mener jusqu’au stade des démonstrations, mais aujourd’hui, il lui faudrait le soutien sans réserve d’une société pour devenir un produit commercial.

Aspden dit qu’il ne trouve pas le soutien nécessaire à cause d’un double problème :

  • La communauté scientifique pense que l’appareil ne fonctionnera pas.
  • Les non-scientifiques pensent que cette technologie de pointe est trop compliquée pour être comprise. Il ajoute : « le rêve en nouvelle énergie de générer du courant à partir de la chaleur environnante est tout à fait réalisable, mais quelque part, nous n’avons pas su écouter ce que la Nature nous dit. »

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Martin BURGERMartin BURGER & Barry DAVIS

BURGER était un enfant de la communauté Cree, qui vivait au bord du fleuve Mackenzie dans les Territoires du Nord-Ouest canadien. Il avait appris des chamans – sorciers – et d’autres, combien il est important de vivre en harmonie avec la nature. Il n’oubliera jamais les années traumatisantes de 1963 et 1964, lorsque le gouvernement fédéral construisit le premier barrage sur la Peace River, dont les eaux rejoignent le fleuve Mackenzie. Le niveau de l’eau avait baissé dans le fleuve.

Mais ce n’était pas la seule chose à avoir changé, la qualité subtile de l’eau avait également diminué. « Les aînés étaient désespérés. Ils disaient que ‘la lumière avait changé avec le fleuve’. Ce fleuve était le cœur de la communauté ; il était l’artère principale de communication, leur force de vie », se rappelle BURGER. « Aujourd’hui, la ‘lumière’ du fleuve ne veut rien dire pour une culture matérialiste comme la nôtre. » Pourtant, elle voulait tout dire pour cette culture-là. « Il existe une dimension dans la vitalité d’un fleuve dont nous ne tenons pas compte, quand nous construisons un barrage… Lorsqu’ils se plaignaient que le fleuve soit devenu ‘sombre’, ils entendaient par là qu’une partie du paysage était mort et ils en étaient tous meurtris. Nous ne comprendrons pas cela dans notre culture avant deux ou trois cents ans. »

Communauté CreeBURGER commença réellement ses recherches d’une technologie en nouvelle énergie en 1988-89, lorsque la mine d’argent qu’il dirigeait fut menacée de péricliter, comme suite à des bouleversements dans le climat des affaires. Il possédait pour 3 millions $ en actions dans l’Arctic Circle Operation qui en valait 8, lorsque le gouvernement fédéral canadien changea la législation fiscale. Le projet accusa une fuite de capitaux et BURGER fut à bout de ressources. Comment allait-il pouvoir réduire radicalement ses frais pour sauver la situation ? C’est en regardant ses réservoirs de plusieurs centaines de tonnes de fuel diesel, qu’il prit conscience que pour alimenter ses générateurs, il avait dû payer 4,25 $ par gallon pour le transporter en avion jusqu’au Great Bear Lake, un endroit très isolé. Ceci représentait plus de 4 millions $ par an, rien que pour l’éclairage et le pompage de l’eau nécessaire à faire tourner la meule.

Quelque chose attira l’attention de Burger : le mouvement de l’eau qui coulait à environ sept nœuds près de la station de pompage. Il savait que c’était là qu’il lui fallait trouver la réponse : « Je savais qu’il devait exister une possibilité, même si je devais construire une vieille roue à aubes. Si j’avais le moyen de tourner un arbre, je pourrais actionner une boîte de transmission et faire marcher un générateur. » Il demanda conseil autour de lui, et le National Research Council du Canada (NRC) le mit en contact avec Barry DAVIS, un ingénieur et constructeur hors pair. DAVIS avait non seulement dessiné les schémas techniques des avions pour les compagnies aéronautiques Canadair et Bombardier, mais il avait aussi conçu ceux d’un bateau révolutionnaire pour la DeHavilland Aircraft Corporation of Canada. En 1969, il mit un hydrofoil très fin en forme de V sous la coque d’un destroyer de 225 tonnes de la marine canadienne. Grâce à cette aile cornée, le bateau atteignit une vitesse de plus de soixante-cinq nœuds et monta de douze pieds hors de l’eau – il fut donc beaucoup plus rapide qu’un destroyer normal dont la vitesse se situe à vingt nœuds. Bien que le bateau restât à l’état de projet, cette performance donna à Davis l’idée d’accrocher l’aile sur un arbre et de la faire tourner en rond pour générer un couple ou puissance de rotation. Le couple de l’arbre devait entraîner une boîte de transmission qui ferait marcher un générateur pour produire de l’électricité : tout cela sans barrage.

VAHT Top ViewCe qu’il y a de génial dans ce design tout simple, c’est que les lames tournent plus vite que l’eau ne coule par-dessus, quelle que soit sa direction, l’eau coule au-dessus des lames comme l’air passe au-dessus d’une aile d’avion, entraînant une poussée verticale. Un autre point fort de cette turbine est que les poissons peuvent passer tranquillement entre les ailettes arrondies qui tournent suffisamment lentement. BURGER était impressionné. Vers la moitié des années 70, DAVIS créa la compagnie Nova, afin de développer la turbine, parce qu’il ressentait le besoin d’une forme plus douce d’énergie hydraulique. Le NRC fut assez impressionné et donna à la société de DAVIS l’argent nécessaire pour construire et tester trois prototypes entre 1978 et 1988, date à laquelle le gouvernement conservateur qui venait d’être élu, réduisit le budget du NRC. En 1989, DAVIS se joignit à BURGER, dont les activités minières avaient cessé ; et la compagnie fut recréée sous un nouveau nom : Nova Energy.

L’énergie hydraulique a toujours été une source d’énergie qui nécessite beaucoup d’ingénierie, et a généralement entraîné des perturbations écologiques très étendues. Les barrages sur les fleuves créent des lacs qui couvrent des milliers de mètres carrés, et conduisent souvent à des problèmes inattendus, comme l’érosion ou la disparition de la faune et de la flore. La population humaine locale est aussi très touchée. Dans les régions tropicales, il peut y avoir de sérieux problèmes de santé. Parfois, le courant produit par le barrage est vendu bon marché à de gros consommateurs industriels, sans aucun – ou si peu de – bénéfice pour les personnes qui vivent à proximité du barrage. Dans d’autres cas, le courant est vendu si bon marché aux consommateurs locaux, que l’offre n’arrive plus à satisfaire la demande, ce qui conduit à des nouvelles constructions de centrales électriques.

Avec la turbine-Davis, des méga-projets nuisibles à l’environnement comme les barrages deviendraient superflus. Cette turbine promet de pouvoir alimenter un trois pièces grâce à un générateur sans combustible, assez petit pour tenir sur le plateau d’une camionnette. Et selon Burger, les turbines écologiques pourraient même remplacer les centrales nucléaires sur la côte Est, si on en relie plusieurs entre elles pour créer une centrale électrique au rendement de méga-watts dans les courants du Gulf Stream. BURGER explique que nous aurions déjà pu avoir ce genre de générateur d’énergie écologique il y a quatre-vingt-dix ans, lorsqu’un tel appareil fut inventé pour la première fois. Mais au début du vingtième siècle, la décision fut prise de donner la préférence aux énormes barrages qui sont aujourd’hui habituels, qui retiennent l’eau derrière de hauts murs et la font passer dans des turbines an aval. Nova dit que les Davis-Hydro-Turbines pourraient être immergées pour fonctionner partout où l’eau se déplace entre deux et douze nœuds. Les turbines Davis tiennent seulement compte de la vitesse de l’eau, et non de sa dénivellation, par contraste avec des constructions comme le barrage dans la Baie de Fundy au Sud-Est du Canada. Cette technique complètement dépassée, tour à tour retient l’eau derrière un barrage bas, puis la libère ; mais son mur bloque le courant naturel de la vase et détruit les écosystèmes.

Turbine DAVISNova sera-t-elle jamais en mesure de se faire une place sur le marché canadien ? Le Canada est non seulement le bastion de l’énergie hydraulique traditionnelle, mais en plus, le pays investit dans l’énergie des combustibles fossiles et nucléaires, et les bureaucrates font tourner en bourrique les inventeurs d’autres sources énergétiques. Stephen HUME, chroniqueur dans un journal, écrit : « ici, la Recherche et le Développement se concentrent sur les productions d’énergie conventionnelles, et non sur les technologies énergétiques du futur qui sont en plein essor. » Peut-être que B.C. Hydro – que Martin BURGER dans sa frustration appelle parfois « Hydrosaurus Rex » – voyant qu’elle ne peut pas battre les révolutionnaires de l’énergie, décidera-t-elle finalement de coopérer avec eux. Après tout, quelques visionnaires en nouvelles énergies sont prêts à divulguer leurs connaissances non brevetées sur l’Internet, afin de détourner la marée technologique des méga-projets destructeurs. BURGER et DAVIS ont décidé, par exemple, de présenter une version de la turbine Davis à échelle réduite sur l’Internet afin d’aider la planète. Qu’est-ce qui a poussé ces hommes à prendre une décision aussi altruiste ? Pour BURGER, le but est de mettre des technologies énergétiques propres et bon marché à disposition des personnes qui se battent pour survivre.

Les turbines écologiques conviennent très bien au développement des pays qui ne disposent pas d’argent pour des méga-projets. Quelques pays comme le Népal et la Chine se sont déjà engagés dans un programme de centrales hydroélectriques de petite échelle. De telles unités, dispersées à travers la campagne, rendent la vie des habitants ruraux plus facile, en faisant pour eux des corvées comme le battage des céréales ou le pompage de l’eau, et en fournissant l’électricité à de petits commerces qui se développent souvent à proximité des centrales. Ceci, à son tour, prévient la migration de la population dans les villes surpeuplées. BURGER dit que les turbines Davis sont un bon choix pour le développement des pays, parce qu’on peut relier un grand nombre d’unités entre elles pour en faire une grande centrale, et ainsi produire de l’énergie pour une région plus vaste. Toutefois, un pays aurait la possibilité d’échelonner l’achat des turbines dont il a besoin. Il pourrait commencer avec autant de turbines qu’il serait en mesure de se payer, et acheter les autres par la suite, une à une. S’il arrive à vendre de gros contrats, BURGER se dit prêt à offrir de petites unités à des villages.


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William BAUMGARTNERWilliam BAUMGARTNER (1931-2011)

William BAUMGARTNER est né en Allemagne (1931-2011) ; il y fit ses études ainsi qu’en Suisse, où il se promenait en montagne et faisait du ski dans les Alpes. Comme SCHAUBERGER, il passait des heures à regarder les courants d’eau dans la montagne, et tira un certain enseignement en observant les systèmes naturels. Mais les études l’ennuyaient, surtout quand ses professeurs le rabrouaient en citant les autorités du passé comme toute réponse à ses questions.

Il continua de remettre les dogmes scientifiques en question, mais se tourna quand même vers une formation supérieure et obtint un diplôme d’ingénieur en construction mécanique à l’Institut Technologique de Zürich, en Suisse. En 1954, il partit pour le Canada, en rêvant d’habiter au milieu des forêts, dans une hutte de trappeur, loin de toute civilisation. Toutefois, la dure réalité l’obligea à travailler dans une scierie et à suivre des cours d’anglais pendant ses loisirs. Ensuite, il trouva du travail comme électrotechnicien dans des projets de construction de barrages. BAUMGARTNER tomba sur des livres comme Living Water, une biographie de SCHAUBERGER, et se rendit compte finalement combien il était important de ne pas perturber le cours naturel d’un fleuve dans son mouvement tourbillonnaire. Tout comme BURGER et DAVIS, il se mit à la recherche d’alternatives opérationnelles pour les centrales hydrauliques conventionnelles.

William BAUMGARTNER schemaL’odyssée de BAUMGARTNER comme ingénieur marginal commença lorsqu’une de ses connaissances de Vancouver lui présenta des brevets de Nikola TESLA. À l’époque, peu de personnes connaissaient ce pionnier en électricité – les librairies étaient alors pauvres en bibliographies sur TESLA. Un nouvel emploi de gardien d’une station de pompage de gaz naturel donna le temps à BAUMGARTNER de reproduire certaines des expériences de TESLA.

BAUMGARTNER ensuite déménagea à l’intérieur de la Colombie-Britannique, où il surveilla une station de pompage automatique depuis son domicile. Il avait alors déjà découvert les travaux de l’inventeur John SEARL d’Angleterre, et utilisait l’atelier que son employeur avait mis à sa disposition, pour construire deux appareils à énergie Searl.

Son ami de Vancouver qui l’avait introduit aux travaux de TESLA, voulait construire d’autres découvertes remarquables de TESLA. Lui et BAUMGARTNER savaient très bien qu’il fallait de l’argent pour faire ces recherches, aussi fut-il décidé que BAUMGARTNER rédigerait des livrets d’information sur la technologie de Tesla pour les vendre par correspondance. Ils mirent une annonce dans le journal Popular Mechanics et, à leur grande surprise, il arriva plus de quarante lettres par jour au Centre de Recherches TESLA. Ceci permit à BAUMGARTNER de faire une nouvelle découverte, car un correspondant lui envoya des informations sur Walter RUSSELL, accompagnées d’un message disant que RUSSELL aurait occasionnellement rencontré TESLA à New York. BAUMGARTNER fut impressionné des connaissances de RUSSELL sur les mécanismes invisibles de l’univers.

Plus BAUMGARTNER en apprenait sur les chercheurs du passé en nouvelles énergies, plus il voulait en savoir. Parmi ses multiples projets, il avait celui de publier un magazine, de faire des séminaires et de construire pratiquement tous les appareils non orthodoxes qui aient jamais été inventés. Mais il en revint toujours à Viktor SCHAUBERGER. Par ses lectures et de ses travaux, il finit par saisir les principes derrière les inventions de SCHAUBERGER.

SCHAUBERGER avait étudié comment l’eau des fleuves est amenée à tourbillonner à cause de la rotation de la terre, jusqu’à ce qu’une charge électrique subtile se concentre au milieu du fleuve. Il se forme des charges électriques lorsque des matériaux de nature légèrement différente entrent en contact l’un avec l’autre, or un cours d’eau est constitué de couches d’eau dont les qualités diffèrent. Ces couches se déplacent en un mouvement tourbillonnaire convergent, appelé vortex. Ce mouvement de rotation est comparable au tressage de fils relativement ténus pour former une corde assez solide ; lorsque ce mouvement se met en place dans un cours d’eau, l’énergie s’amplifie. SCHAUBERGER s’aperçut que l’eau contenait plus d’énergie quand la force tourbillonnaire centripète était plus grande que la force tourbillonnaire centrifuge. Il utilisa ensuite ce principe pour créer sa turbine aspirante, dans laquelle des tubes spécialement spiralés étaient enroulés autour d’un axe central afin que l’eau, ou l’air, soit aspiré automatiquement dans les tubes. « J’avais seulement vu des photos (de la turbine) et ne pouvais que deviner ce qui pouvait bien être à l’intérieur », dit BAUMGARTNER. Puis, petit à petit, plus j’en apprenais sur la géométrie de l’espace, plus je fus capable d’imaginer à quoi elle devait ressembler. »

Vers la fin des années 70, BAUMGARTNER commença à développer ce qu’il appela des Tubes à Tornade – sa propre version de l’équipement de SCHAUBERGER. Les tubes, faits de fibre de verre et de cuivre, étaient difficiles à construire à cause de leur forme bizarre qu’il fallait leur donner – ils sont non seulement en spirale, mais leur diamètre intérieur devient aussi de plus en plus petit. Et pour compliquer les choses, la coupe transversale des tubes n’est pas ronde, mais ressemble au bord externe d’une oreille humaine.

Une fois qu’il eut perfectionné ses Tubes à Tornade, BAUMGARTNER les inséra à l’intérieur d’une turbine. En théorie, les tubes créent une spirale en trois dimensions d’une force énorme – en réalité, un effet de tornade. Lorsque l’air ou l’eau se déplace dans les tubes, son mouvement tourbillonnaire convergent pousse l’air ou l’eau en avant à une vitesse inouïe. Cette force peut faire tourner l’arbre moteur d’une machine et donc permettre de faire un travail utile. Les premiers tests de la turbine à eau de BAUMGARTNER montrèrent une sur unité : plus d’énergie à la sortie qu’à l’entrée. Il pense que cette énergie vient de l’espace. Il pense aussi que la technologie classique travaille contre cette énergie ; « nos machines d’aujourd’hui dissipent cette force ; elle ne s’accumule ou ne coule jamais de façon continue. »

Comment pouvons-nous mettre cette énergie à notre service – arriver à la faire couler de façon continue sans qu’elle se disperse ou se dissolve ? Le secret semble se cacher dans le mouvement tourbillonnaire – les spirales à trois dimensions à l’intérieur de la turbine de BAUMGARTNER. SCHAUBERGER et RUSSELL avaient tous les deux fait remarquer que ce mouvement tourbillonnaire se rencontre souvent dans les systèmes naturels, depuis le flux du sang jusqu’à celui de l’eau dans les fleuves. BAUMGARTNER décrit le vortex comme étant « l’outil de la nature avec lequel elle crée tout ce qu’elle désire. » Il dit qu’un vortex tourbillonnaire convergent piège l’éther, la mer d’énergie de fond, l’enroule de plus en plus vite, de plus en plus fort, jusqu’à ce que se déclenche un effet perceptible aux hommes. Pour que nous puissions utiliser cette force, il faut que nous la canalisions de manière à ce que non seulement elle entre de manière continue depuis l’espace, et aussi à ce qu’elle en ressorte de manière continue. Nous devons créer une boucle d’énergie fermée.

Il appelle ce processus la mécanique du vortex, et dit qu’il permet de construire une « machine vivante », une machine capable de capter la force de vie de l’espace. D’autre part, la machinerie standard est morte, parce que l’énergie ne s’accumule pas à l’intérieur des machines : « De telles machines fonctionnent selon la loi de l’entropie, qui veut que la matière et l’énergie se désagrègent graduellement et deviennent de plus en plus désordonnées.

Mais des machines vivantes comme celles de BAUMGARTNER fonctionnent en accord avec les lois de la néguentropie, qui veut que la matière et l’énergie sont capables d’auto-organisation. C’est comme une roue sur une colline ; dans des conditions d’entropie, la roue va seulement descendre la colline, mais dans des conditions de néguentropie, elle sera aussi capable de la remonter. En utilisant intelligemment les connaissances en néguentropie, l’humanité peut se passer de détruire la matière et de dissiper l’énergie, et entrer dans un futur où l’énergie s’écoule de manière harmonieuse, sans nuire à l’environnement et sans problèmes de pénurie.


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Johann GRANDERJohann GRANDER (1930-)

GRANDER est né le 24 avril 1930 à Jochberg, en Autriche. Dès ses 14 ans, il fut obligé de subvenir à ses besoins. En 1962, il loua une station-essence à Jochberg. Mais quelque part, GRANDER était différent de tous les autres. Un des proches associés de GRANDER, l’homme d’affaires autrichien Georg HUBER, dit, « bien qu’il parût être un homme simple et travaillant dur, il fut toujours une personne impressionnante. Du temps où il gérait la station-essence, il était aussi le leader politique dans son village natal ».

Dans les années 60, GRANDER commença à passer plus de temps dans les montagnes, en communion avec la nature. Il se mit à réfléchir aux pollutions dues aux vapeurs d’essence – que pourrait-on bien faire contre ces dangers pour la santé ? Il eut plus de temps pour approfondir ces idées après 1974, lorsqu’il créa une entreprise de construction de cabines en bois, dans les Alpes, où l’environnement propre inspira sa pensée. En 1989, par un coup de chance incroyable, il put acheter la mine Kupferplatte (Assiette de Cuivre), la seule mine de cuivre et d’argent privée de toute l’Autriche. Bien que l’exploitation de la mine eût déjà cessé en 1926, lui et ses associés transformèrent la mine en site touristique. Ceci lui permit d’avoir non seulement une source de revenus, mais aussi un havre de paix, et il commença à étudier les minerais et les radiations cosmiques. GRANDER bricolait en mécanique depuis plusieurs années, lorsque sa femme commença à souffrir du dos ; les médecins ne réussirent pas à la soulager – elle ne pouvait même pas faire son jardin. Lorsqu’il réalisa qu’il ne pouvait compter que sur lui même, il se souvint que son père disait que le magnétisme pouvait aider à soigner des maladies. GRANDER construisit alors un rouleau de massage à aimants, qui permit à GRANDER et à sa femme de guérir des inflammations. Bien que l’ustensile disparût – ils l’avaient prêté à quelqu’un et ne l’ont jamais revu –, la femme de GRANDER alla mieux, au point de pouvoir retravailler dans son jardin et de ramasser des baies dans les montagnes. GRANDER continua d’étudier les forces magnétiques.

Johann GRANDER schemaEt à nouveau tout comme SCHAUBERGER, GRANDER découvrir que l’eau était une clef qui permettait d’ouvrir la porte des secrets de la nature. GRANDER appela sa découverte « eau vivante ». L’eau de GRANDER est puisée à une source profonde dans la mine et ensuite énergisée avec des vibrations magnétiques. Qu’a-t-elle de si particulier ? Le journaliste autrichien Hans KRONBERGER dit qu’un expert de l’eau, le Dr Horst FELSCH, a testé l’eau vivifiée de GRANDER. La profondeur d’une source se vérifie en analysant l’eau pour voir si elle contient du tritium. Si on ne trouve pas de tritium dans l’eau – un isotope radioactif qui se répandit dans l’atmosphère lors des premières explosions de bombes atomiques – cela veut dire que l’eau était à l’abri sous la surface terrestre depuis 1945. « Toute l’eau qui est apparue en surface (depuis 1945) est contaminée au tritium, partout dans le monde », dit FELSCH. Mais on ne découvrit pas de tritium dans l’eau de GRANDER. Un autre test classique est la culture de bactéries sur un filtre à eau. Normalement, les bactéries se développent en structures irrégulières. Mais les tests avec l’eau de GRANDER révélèrent que les bactéries se développaient symétriquement. FELSCH dit : « en trente ans de carrière professionnelle, je n’ai jamais vu ça. » FELSCH montra le filtre à un électrotechnicien qui dit que le dessin était le même que celui qu’on rencontre lorsque de la limaille de fer est répandue dans l’eau et qu’on en rapproche un aimant – elle se range le long de lignes de force en direction des deux pôles, Nord et Sud. « Ce fut la première indication scientifique que l’eau de GRANDER avait une haute teneur énergétique », dit FELSCH.

Johann GRANDER schema 2Pendant ce temps, les articles que KRONBERGER publia sur GRANDER dans la Sonnen Zeitung (Journal du Soleil), à Vienne, furent suivis d’un flot de témoignages positifs de personnes, d’institutions et d’entreprises qui disaient utiliser le dispositif de revitalisation de l’eau de GRANDER sur leur conduite d’eau. Les prétentions étaient diverses : certains disaient avoir moins de problèmes de santé, une entreprise de vaches laitières dit qu’elle avait obtenu plus de lait, et des entreprises avaient constaté moins de dépôts dans les conduites. Les tests en laboratoire ont montré que la composition chimique de l’eau de GRANDER n’a pas changé, mais la modification de sa structure moléculaire permet une évacuation plus facile des substances nuisibles. Parallèlement à sa technique de vivification de l’eau, GRANDER développa son moteur magnétique sur lequel il travaillait depuis plusieurs dizaines d’années. Le moteur ne nécessite ni batterie, ni connexion au réseau électrique. À l’intérieur, les aimants sont recouverts d’alliages métalliques particuliers, et disposés de telle manière qu’ils s’excitent continuellement les uns les autres à des fréquences toujours plus élevées. Grander dit : « de cette manière, le magnétisme naturel des aimants est intensifié au point que… de l’énergie commence à couler. » Il dit que c’est de l’énergie cosmique – « des forces vitales naturelles, dont on peut toucher même les plus fortes, sans recevoir de décharge électrique. » Johann GRANDER, qui prétend que sa machine crée une nouvelle forme d’électricité, est le sujet favori des discussions de beaucoup de chercheurs en nouvelle énergie en Europe. Un associé européen, qui a rendu visite à GRANDER, rapporte qu’il l’a vu brancher un sèche-cheveux sur la sortie de son générateur, et qu’il a fonctionné normalement. Ensuite, GRANDER jeta le sèche-cheveux dans une bassine d’eau et l’appareil continua de fonctionner en pulvérisant de l’eau vers le haut. Comment cet homme sans formation universitaire a-t-il pu arriver à faire ces inventions révolutionnaires ? On a entendu GRANDER dire que « les écoles sont comme une tondeuse à gazon, elles nivellent tout ». Il pense que s’il n’avait pas dû quitter l’école très tôt pour subvenir aux besoins de ses sept frères et sœurs, son système de pensée se serait rallié à celui de l’establishment scientifique, et qu’il ne serait jamais devenu un inventeur.

La joie de GRANDER d’avoir trouvé quelque chose qui pouvait aider l’humanité s’évanouit bientôt. Après avoir dépensé beaucoup d’argent pour sa demande de brevet, « je fus réveillé brutalement de mon rêve » par un avis officiel qu’il reçut comme réponse. « ‘Les inventions qui portent préjudice aux produits existants ne peuvent pas bénéficier de brevet’ ; telle fut la décision accablante de l’Office des Brevets », se rappelle GRANDER, « ma demande de brevet a été refusée selon… un communiqué officiel qui disait que cette décision a été prise dans le seul but de protéger l’économie. »

D’autre part, GRANDER ne se sent pas du tout concerné par l’argent, malgré les offres qui lui ont été faites. Huber dit que GRANDER a refusé les millions de marks que la société multinationale Siemens lui avait proposés. Il n’a pas accordé plus d’importance à d’autres propositions lucratives venant d’autres pays, craignant que son invention révolutionnaire soit tombe entre de mauvaises mains (il disait qu’on avait permis aux militaires de s’emparer des technologies les plus puissantes du vingtième siècle), soit finisse classée à jamais dans un placard. Un autre associé de GRANDER dit que l’inventeur publierait les informations sur son moteur lorsqu’il sentira que le temps est venu, pour que toute l’humanité puisse en bénéficier.

Malgré ses inquiétudes, GRANDER aide à restreindre la consommation de combustibles fossiles, ne serait-ce que dans un pays. En 1993, l’associé de GRANDER, Tat Chee Tam, qui travaille à Hong Kong, réussit à convaincre des employés des chemins de fer de Chine de tester une invention de GRANDER appelée Eco-kat, qui utilise de l’énergie magnétique concentrée. La Société des Chemins de Fer de Chine, l’un des réseaux ferroviaires les plus vastes au monde, utilise plus de 2 millions de tonnes de carburant par an – soit 40 % de toute la consommation chinoise en fuel diesel. Afin d’alléger leur facture de combustible et de réduire le taux de fumée noire du diesel, les chemins de fer avaient passé dix ans à tester des appareils magnétiques et d’autres techniques d’économie de carburant. Selon le chef du département des recherches en construction mécanique, rien n’avait séduit les chemins de fer, jusqu’à l’Eco-kat. Il dit que le traitement des combustibles liquides de GRANDER avait réduit les émissions et la consommation de combustible, et augmenté la puissance.


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James GRIGGSJames GRIGGS

James GRIGGS de Géorgie fait déjà l’expérience de la révolution de l’énergie. Il a inventé un appareil de chauffage qui l’a tout d’abord surpris à donner beaucoup plus d’énergie qu’il n’en consomme, en produisant des ondes de choc dans l’eau. Les théoriciens en nouvelle énergie veulent découvrir le mystère du fonctionnement de ce processus, mais les clients de GRIGGS, eux, veulent juste régler leurs problèmes terre-à-terre. Et comme lui et son associé ont investi plus d’un million de $ dans le projet, GRIGGS est naturellement très intéressé à vendre son produit à ses clients.

James GRIGGS schema 1GRIGGS est un électrotechnicien qui a été pendant quinze ans consultant en rendement énergétique ; l’incident qui l’a poussé sur la voie de l’invention se passa au cours d’un travail de routine, en 1987. Il était en train de vérifier la consommation énergétique dans un immeuble commercial, quand il remarqua que les tuyaux d’eau qui rejoignent un chauffe-eau étaient anormalement chauds. L’ingénieur de la société dit à GRIGGS que la chaleur était due aux coups de bélier, et que c’était sans intérêt. Le coup de bélier, appelé aussi cavitation, est un processus au cours duquel on entend de forts coups dans les tuyaux. Lorsqu’un liquide s’écoule très vite dans un tuyau, il se forme des bulles. Ces bulles éclatent lorsqu’elles sont transportées vers des endroits où la pression est plus élevée, créent des ondes de choc qui viennent cogner contre les parois du tuyau. Ce fait pose problème dans la mesure où l’impact de ces chocs peut piquer le métal et endommager le tuyau.

James GRIGGS schema 2GRIGGS se posa la question de savoir si le problème de la cavitation pouvait être tourné en bénéfice – la production de chaleur – sans que le métal se fasse attaquer. Il se demanda : « et si on utilisait la technique de l’onde de choc pour chauffer l’eau ? » Il travailla sur cette idée chez lui, pendant ses heures de loisirs, et finalement conçut un schéma technique réalisable. Sa pompe a un rotor cylindrique étroitement entouré d’un manteau d’acier. Lorsque le rotor tourne, l’eau passe dans le faible espace entre le rotor et son enveloppe. Le rotor est conçu de telle manière qu’il se crée des turbulences dans la fente étroite, ce qui chauffe l’eau et produit donc de la vapeur. La surprise arriva en 1988, lorsqu’un expert de tests constata que l’énergie produite par la Pompe Hydrosonique de GRIGGS sous forme de chaleur était de loin beaucoup plus importante que la quantité d’électricité qu’elle consommait – la pompe produisait un excédent d’énergie de 10 à 30 %.

James GRIGGS schema 3Comme GRIGGS était consultant en énergie, il trouva l’occasion de tester son système expérimental dans des usines qui utilisaient un procédé de chauffage de l’eau. Puis, content que son idée était juste, il risqua sa chance. En 1990, il cessa ses activités de consultant et créa Hydrodynamics Incorporated. Il finança lui-même la société jusqu’en 1993, lorsqu’il prit un associé. Au début, les ventes étaient timides, bien que GRIGGS continuât d’expérimenter, et qu’il construisît plus de 700 modèles de rotors différents. En 1992, la société vendit une pompe à une caserne de pompiers à Albany en Géorgie – une pompe qui continue toujours de produire des excès d’énergie. Et la confiance naquit dans la société des battants, lorsque l’année suivante, le magazine Popular Science publia un article de fond sur la fusion froide. GRIGGS prit connaissance de ces expérimentations sur les excès de chaleur et pensa que la science allait peut-être pouvoir expliquer les résultats qu’il obtenait. Grâce à ses contacts avec un réseau de chercheurs en fusion froide, et aux congrès sur les nouvelles énergies aux États-Unis et en Russie, GRIGGS commença à comprendre une réaction qui semblait liée à son appareil. Cet effet, appelé sonoluminescence, se produit lorsqu’un ultrason vient frapper des molécules liquides qui alors émettent de la lumière. Lors de beaucoup de tests, il était apparu que la Pompe Hydrosonique émettait une vapeur bleutée. GRIGGS utilisa ses nouvelles connaissances pour améliorer l’efficacité de la pompe. Un rendement élevé est l’une des deux caractéristiques les plus importantes de la pompe, l’autre étant son entretien facile. Tous les chauffe-eau électriques ont un rendement de 100 % au début, mais celui-ci baisse au fur et à mesure que les minéraux dans l’eau se déposent dans le mécanisme. C’est pourquoi les chauffe-eau classiques ont besoin d’être nettoyés. « La Pompe Hydrosonique est différente. Rien ne s’accumule », dit GRIGGS, « elle est autonettoyante. » De temps en temps, Griggs remarquait un autre effet inhabituel dans sa pompe – à plusieurs reprises, il vit des traces de fonte sur le côté externe du rotor. Mais ceci n’aurait pas pu se faire sous moins de 650° Celsius, une température beaucoup plus élevée que celle que pourrait atteindre une vapeur qui n’est pas sous une pression extrêmement haute. Un fait encore plus surprenant était que les particules microscopiques de métal fondu se ressoudaient elles-mêmes au rotor. Une telle soudure demanderait des températures encore plus élevées – de l’ordre de 2200° Celsius. Ce qui se passe à l’intérieur de la pompe hydrosonique n’est pas du seul ressort du coup de bélier, c’est évident. Ses mystères intriguent beaucoup les chercheurs en nouvelle énergie.

James GRIGGS schema 4Les scientifiques en nouvelles énergies ont peut-être été fascinés par l’appareil de GRIGGS, mais la communauté scientifique resta sceptique ou le ridiculisa. Plus de 100 ingénieurs sont venus et ont testé la pompe, et aucun n’a pu nier le fait qu’elle produise de la vapeur et de la chaleur. Mais tous dirent : « vous devez vous tromper quelque part dans vos calculs, » même lorsqu’ils faisaient eux-mêmes les tests. Mais un nouvel intérêt pour la Pompe Hydrosonique est en train de naître parmi la communauté scientifique. Le département des ingénieurs en bâtiment du Georgia Institute of Technology analyse la pompe afin de découvrir d’où vient l’excès d’énergie. Et la société locale de distribution d’électricité, Georgia Power, a parlé d’exposer la pompe dans son centre de développement des nouvelles technologies à Atlanta. Hydrodynamics Incorporated avance dans de nouvelles directions. La société s’est associée à une société en Floride pour adapter la pompe à chauffer du fuel synthétique à la place de l’eau. Un tel appareil écarterait les dangers d’incendie qui peuvent se déclarer dans une chaudière conventionnelle au gaz ou à l’électricité utilisant de l’huile dans son circuit, car la Pompe Hydrosonique n’utilise pas le processus de la combustion. GRIGGS dit que la pompe peut aussi être adaptée à d’autres fins, depuis la pasteurisation du lait jusqu’au contrôle de la pollution, en passant par les programmes spatiaux – « lorsqu’on envoie quelque chose dans l’espace, on préfèrerait que cela soit ininflammable. »


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Stanley MEYER

Stanley MEYER

“Stanley Allen Meyer (1940-1998) aurait conçu un moteur à eau utilisant un système permettant de provoquer la fission des molécules d’eau pour en extraire l’hydrogène et l’oxygène qu’elles contiennent. Cela en consommant relativement peu d’énergie électrique en comparaison de l’énergie sous forme chimique produite (le mélange de di-hydrogène et de di-oxygène peut être brûlé). D’après ses dires le rendement de son “séparateur de molécule” serait supérieur à 1000 %…”

Dans un bac en plexiglas, pourvu de barres métalliques, il verse de l’eau du robinet, alimente en courant (moins d’un demi-ampère, pour une fréquence de 20 000 hertz par seconde) et ça marche : il fabrique plusieurs centaines de % d’énergie de plus qu’il consomme, et produit de l’hydrogène capable de fondre l’acier.

HHO staley meyerLa température de l’eau contenue dans le container en plexiglas ne change pas.

Son invention est donc un « séparateur d’eau », qui fractionne l’eau en oxygène et hydrogène.

En septembre 91, Stanley Meyer a donc fait breveter son invention (aux Etats-Unis, au Japon et en Europe) et a tout de suite eu plusieurs propositions.

HHO staley meyer

HHO staley meyerOn l’a poliment prié de laisser sa découverte dans un tiroir contre 1 milliard de dollars.

Mais en 2006, Stanley est mort empoisonné…

Les inventeurs que nous avons rencontrés jusqu’ici ont rencontré plusieurs formes de harcèlement : des cambriolages et la destruction de leurs équipements, des difficultés dans les affaires, des réductions de financement, des pressions gouvernementales, l’hostilité de la communauté scientifique, le manque d’intérêt, la violence ou des menaces de violence.


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Moray B KINGMoray B. KING

En 1978, Moray B. KING, est étudiant licencié de l’Université de Pennsylvanie. En cherchant dans les livres de physique des principes relatifs à l’anti-gravité, qu’il tomba sur le concept de l’ énergie du point zéro, qui l’intéressa encore davantage. Ce concept prenait en compte non seulement l’anti-gravité, mais aussi une abondante source d’énergie.

La plupart des scientifiques et des ingénieurs ont appris que le vide de l’espace est complètement vide et calme, qu’il n’y a ni chaleur, ni lumière, ni matière. À moins qu’il n’étudie la mécanique quantique, un étudiant ne verra jamais l’énergie du point zéro mentionnée dans ses livres.

L’étudiant en mécanique quantique, lui, apprend que la structure de l’espace est constituée de fluctuations électriques désordonnées. Il apprend aussi que ces fluctuations sont appelées collectivement énergie du point zéro, parce qu’elles représentent l’énergie présente même à la température du zéro absolu, température à laquelle tout est complètement froid. C’est l’énergie qui reste lorsque toutes les autres sources d’énergie ont tari. Cette énergie est difficile à détecter parce qu’elle est partout. Attendre de quelqu’un qu’il la ressente reviendrait à demander à un poisson de percevoir l’océan ; le poisson ne peut pas concevoir, un monde différent de celui de l’océan. De la même façon, les fluctuations électriques qui constituent l’énergie de l’espace sont trop microscopiques et trop rapides pour que nous puissions les percevoir avec nos corps ou des appareils de détection habituels.

Moray B KING photoLes scientifiques supposent que ces fluctuations du vide s’équilibrent naturellement. Ils appellent cela la deuxième loi en thermodynamique, connue aussi sous le nom de loi de l’entropie. Cette loi dit que tout est condamné à suivre un processus de désorganisation de plus en plus importante, jusqu’à aboutir à un arrêt de fonctionnement total. Ce qui veut dire que, d’après la science traditionnelle, l’énergie de l’espace ne peut pas être utilisée à des fins pratiques, parce que son désordre ne peut pas être transformé en un système organisé. C’est comme si un tas de fils soudain s’organisaient d’eux-mêmes pour former une chemise.

Moray B. KING avait découvert les références les plus impressionnantes à l’énergie du point zéro ou de l’espace, dans un livre intitulé Geometrodynamics. Son auteur était le physicien réputé John Archibald WHEELER, qui disait que cette énergie moussant dans la structure de l’espace était très puissante, et que si elle était condensée dans un objet, il rayonnerait plus d’énergie qu’une étoile brillante. Ceci représente énormément d’énergie.

La différence entre la mécanique quantique standard et les idées de WHEELER ou d’autres scientifiques est qu’ils pensaient que les particules élémentaires comme les protons et les électrons étaient non seulement mélangées avec l’énergie de l’espace mais, qu’en fait, elles étaient constituées d’énergie de l’espace. Au fur et à mesure que Moray B. KING continuait de lire des livres sur ce sujet, il commença à voir l’énergie comme un grand courant, un fleuve d’une autre dimension de l’espace, et les particules élémentaires comme de minuscules tourbillons dans ce fleuve. Si le fleuve s’arrêtait de couler, les particules élémentaires (les pierres de construction de toute la matière) disparaîtraient. Ainsi en irait-il de nous et de toute chose.

Moray B KING livreAvec beaucoup de respect, Moray B. KING commença à considérer l’énergie de l’espace par delà la conception standard d’un jaillissement désordonné de particules élémentaires. Il trouva confirmation de ses nouvelles idées dans les travaux d’un physicien et pédagogue, le Dr Timothy BOYER qui disait que l’énergie de l’espace influençait en effet la matière, donc le monde physique autour de nous, et qu’elle n’est ni désordonnée, ni insignifiante.

Moray B. KING se demanda pourquoi personne ne cherchait si toute cette énergie pouvait être captée et mise au travail. La réponse semblait se trouver dans la spécialisation. Les personnes qui construisent des machines et des générateurs pour faire bouger, chauffer et démarrer les choses (les ingénieurs), n’étudient pas nécessairement la mécanique quantique. Et les personnes qui étudient la mécanique quantique, celles qui trouvent les équations et les formules (les physiciens), ne construisent pas de machines.

L’Académie n’était pas particulièrement intéressée à l’énergie de l’espace en ce temps-là, mais un nombre de lecteurs toujours plus grand, essentiellement en dehors des murs de l’université, accueillit avec beaucoup d’enthousiasme le livre que KING avait fini par écrire. Tapping the zero-point energy, publié pour la première fois en 1989, réunissait des théories déjà révélées sur l’énergie de l’espace et des théories expliquant comment des systèmes naturels s’organisent eux-mêmes. Ce livre posait les fondements pour le développement d’une théorie cohérente pour une nouvelle source d’énergie.

Le scientifique d’origine russe, Ilya PRIGOGINE, reçut le prix Nobel en 1977, pour avoir démontré comment un système désordonné pouvait évoluer en un système ordonné. Cela veut dire que l’entropie, qui veut que tout système évolue vers un désordre toujours croissant, n’est plus la seule règle en jeu dans l’univers. Cela veut dire aussi que l’énergie peut être effectivement considérée comme une force créatrice dans l’espace, et non pas comme un chaos désordonné. Ce comportement opposé à l’entropie a depuis été appelé néguentropie.

Jusqu’en 1994, Moray B. KING n’a eu de cesse d’affiner ses idées sur l’énergie de l’espace. Lors de ses conférences, il passionnait ses auditeurs en leur expliquant pourquoi les vortex (des spirales tourbillonnantes ou tournoyantes présentes partout dans la nature) étaient une clé du sas énergétique. KING dit qu’en donnant une soudaine impulsion rotative au noyau d’un atome et à ses voisins et en maintenant cette rotation, il est possible d’attirer une certaine quantité d’énergie de l’espace dans un système produisant de l’électricité. En faisant tourner les matériaux déjà en rotation, spin sur spin, on a une meilleure chance de capter encore plus d’énergie. Puis, en introduisant dans ce système une paire de vortex tournant en sens inverse, on obtiendra vraiment quelque chose d’intéressant. Afin de visualiser partiellement ce concept, imaginez deux yoyo, torsadez leur fils, et laissez aller pour que les deux yoyo se mettent à tourner. Vous pouvez ensuite lancer les yoyo dans un mouvement circulaire, l’un vers la droite, l’autre vers la gauche. Ceci est le type de mouvement qui permettrait à un inventeur de toucher le jackpot de l’énergie de l’espace.


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Harold PUTHOFFDr Harold PUTHOFF (1936-)

Le Dr Harold PUTHOFF (1936-), de l’Institut des Études Avancées à Austin au Texas, a travaillé pour plusieurs entreprises, pour le Ministère de la Défense des États-Unis pendant plusieurs années, et brièvement à l’Institut International de Recherches de Stanford.

Il est conseiller auprès de fonctionnaires de gouvernement très haut placés et auprès de l’exécutif de l’industrie du pétrole, et tient des réunions d’information pour d’autres publics partout dans le monde. nommé Théoricien de l’Année en 1994, par le journal New Energy News, pour un article que le Dr Hal FOX, éditeur de News, appela l’article théorique le plus important de ce siècle. PUTHOFF et deux co-auteurs disent que l’inertie (la tendance d’un corps en mouvement à rester en mouvement, et celle d’un corps au repos à rester au repos) peut être expliquée grâce à la présence de l’énergie de l’espace.


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Thomas BEARDENThomas BEARDEN

Lieutenant-colonel de l’Armée des États-Unis à la retraite, Thomas BEARDEN, est un théoricien plus controversé, qui est considéré presque comme un gourou par certains, dans le domaine de l’énergie de l’espace. BEARDEN pense que les concepts et les mathématiques des techniques mécaniques et électriques d’aujourd’hui sont basés sur la manipulation des effets, et non sur les causes sous-jacentes.

La requête de BEARDEN fait écho à celle de KING : il faut apprendre à créer l’ordre dans une petite partie du vide bouillonnant de l’espace, et mettre cette énorme quantité d’énergie au travail : « Nous pouvons plonger notre roue à aubes dans ce fleuve. »

PUTHOFF et BEARDEN ne sont que deux parmi les nombreux scientifiques de formation classique à avoir trouvé dans la théorie de l’énergie de l’espace une nouvelle conception du monde. Et leurs idées en physique théorique ne sont pas seulement importantes pour la science. Leurs idées constituent la base d’une technologie qui finira par toucher chacun de nous.

Tous les passages ci-dessus, résumés et citations sont issus d’ Énergie libre et technologies disponible sur Amazon.fr. J’en ai simplement filtré et rassemblé l’essence – Emmanuel FESSELIER

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